Catégorie : Tech

The retiring Ohio police officer whose desire to keep his K9 partner sparked a wave of Internet support has a (very) happy ending.

  • SENEGAL-EDUCATION-TIC / Les élèves invités à faire usage utile du téléphone portable et de l’Internet

    SENEGAL-EDUCATION-TIC / Les élèves invités à faire usage utile du téléphone portable et de l’Internet

     Kaolack, 24 juin (APS) – Les élèves doivent être amenés à faire un usage utile du téléphone portable, du numérique et de l’Internet pour améliorer leurs résultats scolaires, acquérir le savoir et en faire profiter leurs communautés, a plaidé le professeur de lettres Abdoulaye Racine Senghor.

    « Utilisez le téléphone portable, le numérique et l’Internet pour être d’excellents élèves », a-t-il lancé à l’assistance, vendredi, lors d’une cérémonie de remise de bourses scolaires aux dix meilleurs élèves du lycée Valdiodio Ndiaye de Kaolack (centre), à l’initiative du ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow.

    « Nous attendons de vous d’acquérir du savoir, car acquérir du savoir et pouvoir le reconvertir, le réinvestir pour vous-mêmes, pour vos familles et pour vos sociétés », a-t-il dit à l’endroit des apprenants, en leur demandant de diminuer l’utilisation du téléphone portable et des réseaux sociaux « pour commenter n’importe quoi ».

    Abdoulaye Racine Senghor, qui a occupé plusieurs fonctions officielles dont celle de directeur de l’Enseignement moyen et secondaire général, recommande plutôt aux élèves d’éviter de se distraire et de se « laisser entrainer » à travers l’usage du téléphone et des réseaux sociaux.

    Il note qu’avec le téléphone portable, les élèves d’aujourd’hui accèdent plus facilement à l’Internet et aux outils modernes de communication représentés par le numérique et le digital. De sorte que « chaque téléphone portable des élèves est une bibliothèque ».

    « Il faudrait que vous diminuiez l’utilisation du téléphone comme moyen de jouer », a lancé cet ancien pensionnaire du lycée Valdiodio Ndiaye de Kaolack, qui fut secrétaire exécutif du Projet ARCHES, qui porte sur l’harmonisation des enseignements secondaires dans les pays francophones d’Afrique.

    Les téléphones à la portée des enfants, « pour l’essentiel des smartphones, ne doivent pas servir à se photographier […] », ni « à s’envoyer des messages photographiques ou des vidéos », a-t-il insisté.

    Il rappelle que de son temps, les conditions n’étaient pas ce qu’elles sont aujourd’hui, ajoutant que certains élèves parcouraient jusqu’à « cinq kilomètres pour rallier leur école », matin et soir. « Ce qui n’est plus le cas pour les élèves d’aujourd’hui ».

    « Aujourd’hui plus qu’hier, les élèves ont les moyens d’être excellents. Ils ont aujourd’hui, plus qu’hier, les moyens de réussir, mais de vraiment réussir. Quand on était à l’école, beaucoup d’entre nous n’avaient pas l’électricité, ils travaillaient à la lumière de la bougie ou de la lampe tempête, et ceux qui étaient à côté d’un poteau de lampe électrique pouvaient y aller étudier », a souligné M. Senghor, auteur de deux recueils de poésie et de nombreux manuels de français pour lycées et collèges.

    « Il ne s’agit pas simplement, pour les élèves, d’avoir la moyenne ou de passer en classe supérieure, il s’agit d’être excellent, d’occuper les meilleures places et de permettre ainsi à leurs parents, à leur nation et à leur pays d’être fiers d’eux », a insisté l’actuel président du conseil d’administration du Musée des civilisations noires (MCN), de Dakar.

    Il a donné en exemple les joueurs de l’équipe nationale de football, qui ont battu (4-2) le Brésil, mardi dernier, en match amical international, « quelque chose de très important, par ce que les joueurs de cette équipe cherchent toujours à être excellents et font tout pour être parmi les meilleurs. Et pour ça, ils battent les meilleurs et battent la meilleure équipe du monde », a souligné Racine Senghor.

    Suivant le modèle représenté par les Lions du football, « chaque élève doit se considérer comme un Sadio Mané dans le domaine de l’école et gagner chaque jour des points de plus ». De cette manière, tous les élèves seront « de grands lions et le Sénégal remportera toutes les coupes », dit-il.

    ADE/BK

     

  • SENEGAL-TECHNOLOGIES / Macky Sall va mettre en service le nouveau câble sous-marin sénégalais, le 16 mai prochain (ministre)

    SENEGAL-TECHNOLOGIES / Macky Sall va mettre en service le nouveau câble sous-marin sénégalais, le 16 mai prochain (ministre)

    Louga, 5 mai (APS) – Le président de la République, Macky Sall, va mettre en service le nouveau câble sous-marin sénégalais, le 16 mai prochain, a annoncé, vendredi, à Louga (nord),  le ministre de la Communication, des Télécommunication et l’Economie numérique, Moussa Bocar Thiam.

    « Le 16 mai prochain, le président de la République va mettre en service le nouveau câble sous-marin 100% sénégalais, une première dans l’histoire du pays », a-t-il déclaré lors de l’arrivée officielle de la caravane « Sénégal Connect » dans la capitale du Ndiambour.

    Le ministre a souligné que « le président de la République a beaucoup investi dans le domaine du numérique, pour nous permettre d’avoir plus de 6000 kilomètres de fibre, d’avoir un parc technologique numérique, un data center pour conserver nos données et des espaces Sénégal services, dans les 46 départements du pays ».

    Il a salué « les efforts considérables de l’Etat dans les investissements, en termes d’infrastructures technologiques numériques », soulignant que « plus de 200 milliards FCFA ont été investis dans ce cadre ».

    Selon lui, « avec le numérique, le Sénégal à l’occasion de rattraper le retard considérable que nous avions eu  dans le développement de notre cher pays ». « Aujourd’hui, on sait que le numérique fait 10% du PIB sénégalais, alors que dans tous les pays développés, il est à 40% », a-t-il fait remarquer.

    « Donc, nous avons un gap à atteindre, mais je suis persuadé que, dans les dix prochaines années, le numérique constituera le principal domaine d’activités du pays », a-t-il ajouté. Moussa Bocar Thiam estime que « le défi majeur aujourd’hui  pour les Sénégalais, c’est l’usage du numérique, notamment l’usage des réseaux sociaux ».

    « Les réseaux sociaux doivent être utilisés de bonne foi, car le Sénégal vient de connaître leur essor, mais il ne sera plus permis à personne de se terrer dans sa chambre,  de faire des vidéos pour insulter d’honnêtes citoyens ou ternir l’image du pays, inciter à la haine et à la violence, sans que ça ne soit pas suivi d’effet », a-t-il mis en garde.

    Il assure que « l’Etat prendra toute ses responsabilités, pour qu’on ait une utilisation légale et encadrée selon les règles édictées par la loi ».

    Il a insisté sur « la nécessité » de faire en sorte que « tout le monde le sache, surtout à Louga où il y a une forte population dans la diaspora qui ne s’informe que par les réseaux sociaux ». Selon lui, ceux qui vivent à l’étranger « ont droit à une information juste et vraie ».

    « Donc, je demande aux jeunes surtout de faire un usage responsable des réseaux sociaux, car il y va de l’intérêt de tout le monde », a lancé le ministre de la Communication, des Télécommunication et l’Economie numérique.

    DS/ASB/ASG

  • SENEGAL-TELECOMS-REGULATION / Vers la mise en place d’un système de contrôle des flux financiers et téléphoniques des opérateurs  

    SENEGAL-TELECOMS-REGULATION / Vers la mise en place d’un système de contrôle des flux financiers et téléphoniques des opérateurs  

    Saly, 5 mai (APS) – L’‘Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) va bientôt se doter d’un outil de contrôle des flux financiers et téléphoniques générés par les opérateurs, a annoncé vendredi son directeur général, Abdou Karim Sall. 

    ‘’L’ARTP va se doter d’un outil qui va lui permettre d’avoir le contrôle exhaustif (…) sur les flux entrants et sortants, qu’ils soient financiers ou téléphoniques’’, a-t-il révélé en ouvrant le 6ème forum d’échanges et de partage avec les médias sur le thème ‘’ARTP, une Autorité administrative indépendante (AAI) : sens et explication’’. 

    La mise en place de cet outil consistera à ‘’installer des sondes’’ qui permettront à l’ARTP d’avoir une visibilité sur tout le trafic qui transite par les réseaux des opérateurs, a-t-il précisé. 

     Il a profité de l’occasion offerte par la rencontre pour exposer les 10 axes prioritaires de l’ARTP. Le lancement de la 5G avant juillet 2023 et celui du roaming national le 17 mai prochain font partie de ces 10 axes prioritaires. 

    Abdou Karim Sall a annoncé parmi les priorités l’audit et l’évaluation des cahiers des charges des opérateurs de télécommunication, afin de vérifier le niveau d’atteinte des objectifs de couverture et de qualité de service. La mise en œuvre de la conversion des sanctions appliquées aux opérateurs en investissements dans le sens d’améliorer la qualité de service et la couverture figurent aussi parmi les dossiers auxquels l’ARTP compte s’atteler avec diligence. 

    L’urgence, c’est aussi pour le régulateur le Projet de sécurité informatique avec la mise en conformité à la norme ISO 27001, pour se prémunir d’éventuelles attaques cybercriminelles. La durée prévisionnelle du projet est de six mois. 

    Pour le secteur postal, la priorité sera d’assurer son assainissement et son accompagnement dans l’adoption des textes sectoriels. Il s’agira également de l’identification des problèmes du secteur et de la mise en œuvre de solutions idoines. 

    Il a par ailleurs annoncé que l’ARTP va procéder à la redynamisation des activités postales par des leviers de régulation tels que l’interopérabilité, le partage d’infrastructures et la promotion de la digitalisation des prestations. 

    Prévue sur deux jours, cette rencontre de partage a pour objectif de consolider les informations importantes du secteur des communications électroniques en direction des journalistes membres de la Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS) et de l’Union des radios communautaires du Sénégal (URAC). 

    MF/ASG

  • SENEGAL-TELECOMS-PERSPECTIVES / Lancement d’un roaming national sans frais le 17 mai et la 5G en juillet (DG ARTP) 

    SENEGAL-TELECOMS-PERSPECTIVES / Lancement d’un roaming national sans frais le 17 mai et la 5G en juillet (DG ARTP) 

    Saly, 5 mai (APS) – Le directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) a annoncé vendredi le lancement d’un roaming national sans frais, le 17 mai prochain coincidant avec la Journée mondiale des télécommunications, ainsi que la technologie 5G avant fin juillet 2023.

    Abdou Karim Sall en a fait l’annonce à l’ouverture, à Saly Portudal (Mbour, ouest), du 6ème forum d’échanges et de partage avec les médias, une occasion saisie pour présenter les 10 axes prioritaires de l’ARTP.

    Le roaming national appelé aussi frais d’itinérance , a rappelé le directeur général de l’ARTP, permet au consommateur  de recevoir des appels désormais  »gratuitement même s’il se trouve dans une zone du territoire national non couverte par le réseau de son opérateur »

    Cela permettra de combler le déficit de couverture téléphonique pour les opérateurs qui ne sont pas présents dans certaines localités, a justifié Abdou Karim Sall.

    ‘’Les régulateurs des différents secteurs doivent collaborer et sont condamnés à travailler ensemble, car (…) il n’y a plus de frontières entre différents secteurs qui utilisent le support du numérique pour exercer une activité. C’est pour cela qu’on parle de co-régulation’’, a-t-il expliqué.

    Il a ainsi insisté sur la nécessité d’une ‘’synergie des efforts‘’ pour trouver les leviers qu’il faut pour assurer une régulation transversale dans tout le secteur.

    Parmi les autres axes prioritaires, Abdou Karim Sall a annoncé le lancement de la technologie 5G avant la fin du mois de juillet 2023.  Il s’agira d’une extension des licences des opérateurs à la 5G avec comme date prévisionnelle de lancement de l’appel à concurrence le 31 mai 2023.

    Prévue pour deux jours, la rencontre d’échanges et de partage avec les médias a pour objectif de consolider les informations importantes du secteur des communications électroniques en direction des journalistes regroupés dans la Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS) et l’Union des radions communautaires du Sénégal (URAC).

    ‘’ARTP , une autorité administrative indépendante (AAI) : sens et explication’’ est le thème autour duquel est axée la rencontre.

    MF/ASG/MTN

     

  • SENEGAL-TECHNOLOGIES / Moussa Bocar Thiam souligne les avantages de l’Intelligence artificielle

    SENEGAL-TECHNOLOGIES / Moussa Bocar Thiam souligne les avantages de l’Intelligence artificielle

    Ourossogui, 4 mai (APS) – L’intelligence artificielle peut se voir dans plusieurs domaines et peut notamment servir dans le traitement des documents administratifs, a souligné le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Moussa Bocar Thiam.

    « La mise en œuvre de l’intelligence artificielle peut se voir dans plusieurs domaines. Dans le secteur de l’administration publique, nous pouvons détecter automatiquement des documents administratifs. L’IA peut aussi aider à la classification rapide des documents administratifs. Elle permet également un contrôle fiscal intelligent », a-t-il dit.

    Le ministre de la Communication s’exprimait lors de l’arrivée officielle de la caravane « Sénégal Connect » à Ourossogui (nord), qui sillonne le pays depuis quelques jours.

    Dans le domaine de l’agriculture, l’intelligence artificielle « peut permettre aux spécialistes de prédire la disponibilité de l’eau et des intrants [mais peut également servir dans] la planification de la production en fonction des débouchés ou encore la détection de différentes maladies affectant la production », a-t-il dit.

    Concernant les secteurs de la défense et de la sécurité, par exemple, l’IA permet de protéger les interventions des véhicules d’urgence, la réduction du nombre d’appels d’urgence et des infractions.

    « L’intelligence artificielle peut jouer un rôle de filtrage de vidéos dans le domaine de la cybersécurité, notamment la détection ou la suppression de scènes à caractère nuisibles pour les enfants. Elle permet également d’assurer la surveillance de nos frontières et de nos côtes et d’analyser les comportements suspects et d’attaques informatiques », a détaillé le ministre de la Communication.

    L’IA peut toutefois remplacer l’homme dans plusieurs tâches, a fait remarquer le ministre, insistant sur son encadrement qui doit être basé sur l’éthique et la déontologie.

    Selon Moussa Bocar Thiam, c’est pour cette raison que le ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique a engagé une stratégie nationale pour la règlementation de l’intelligence artificielle, qui, à l’en croire, « est un défi majeur, car étant un processus irréversible ».

    AT/ASG/BK