Catégorie : Technologies et Innovations

  • SENEGAL-JEUNESSE-EMPLOI-TECHNOLOGIE / « Sénégal digital show », un salon du numérique pour booster l’emploi des jeunes

    SENEGAL-JEUNESSE-EMPLOI-TECHNOLOGIE / « Sénégal digital show », un salon du numérique pour booster l’emploi des jeunes

    Saint-Louis, 28 jan (APS) – Le programme  »Sénégal digital show » ambitionne de créer 6000 entreprises et 36000 emplois, grâce à l’utilisation des niches d’opportunités offertes par les nouvelles technologies, a-t-on appris de son initiateur, Ismaïla Fall.

    ‘’En deux ans, nous ambitionnons de créer 6000 entreprises et 36 000 emplois dans le domaine du numérique’’, a dit dans un entretien avec l’APS M. Fall, jeune développeur et concepteur web de la ville de Diourbel.

    Cet ancien agent de la SONATEL a décidé de s’engager pour son propre compte après 12 ans de service.

    Il intervenait en marge de l’organisation du Ndar digital show, un salon numérique, qui s’est tenu à la Maison de Lille (23 au 26 janvier). Cette activité a regroupé 500 jeunes formés sur place et 500 autres en ligne, selon lui.

    Le digital show lancé à Diourbel en 2020 vise à répondre à la forte demande, a-t-il dit, soulignant qu’il a pris la décision de l’étendre à d’autres villes.

    “Les jeunes venaient de Kaolack, Thiès, Dakar, etc., à Diourbel pour participer et il nous a été conseillé de l’étendre à d’autres localités’’, a-t-il ajouté.

    Le programme compte utiliser les opportunités du net pour favoriser l’inclusion numérique au sein des régions du Sénégal et le changement de comportement des jeunes sur les réseaux sociaux, a indiqué le jeune développeur et concepteur web.

    L’initiative vise, a-t-il expliqué, à promouvoir l’auto emploi à travers le numérique qui peut être une solution pour le chômage des jeunes

    Le salon numérique a été marqué par plusieurs activités dont des panels sur la réduction du chômage des jeunes.

    Il y a aussi un volet consacré à une exposition pour les PME et PMI, le e-gaming pour les acteurs sportifs qui peuvent proposer du contenu à partager et nouer des partenariats pour booster le sort.

    M. Fall estime que le local guide à travers Googlemaps par exemple peut aider beaucoup de jeunes à trouver un emploi. Il s’agit d’une cartographie numérique, selon lui, notant que le référencement des entreprises pour faciliter leur localisation est un domaine pas encore beaucoup exploré par les jeunes sur le net.

    Au cours de cette activité, un partenaire prévoit de doter les femmes de financements pour les aider à mener leurs activités, a souligné le promoteur.

    AMD/SKS/ASB/

  • MONDE-EDUCATION-TECHNOLOGIES / IA : les gains considérables ne vont pas sans « des risques redoutables », selon Guterres

    MONDE-EDUCATION-TECHNOLOGIES / IA : les gains considérables ne vont pas sans « des risques redoutables », selon Guterres

    Dakar, 14 jan (APS) – L’évolution rapide de la technologie, à l’instar de l’intelligence artificielle, offre d’immenses possibilités pour accompagner les élèves de tous âges tout au long de leur parcours, mais les gains induits ne vont pas sans des « risques redoutables », a souligné le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, António Guterres.

    Dans un message rendu public en prélude de la Journée internationale de l’éducation prévue le 24 janvier, le patron de l’ONU note qu’à mesure que les « les systèmes fondés sur l’intelligence artificielle deviennent plus puissants, le décalage entre l’intention humaine et les impacts d’une action automatisée pourrait bien s’accentuer ».

    « L’intelligence artificielle ne doit en aucun cas remplacer les composantes humaines essentielles de l’apprentissage », a plaidé António Guterres.

    Il a rappelé que l’éducation constitue un droit humain fondamental et un élément fondateur permettant à chaque personne de s’épanouir pleinement, en même temps qu’elle apporte croissance et prospérité à la société et à l’économie.

    Selon le secrétaire général de l’ONU, la Journée internationale de l’éducation rappelle que « l’exploitation du potentiel de l’intelligence artificielle suppose que l’intervention humaine – et les droits humains – conservent une place prépondérante dans cette technologie en rapide évolution ».

    « Nous devons veiller à ce que l’intelligence artificielle permette aux apprenants et aux enseignants d’avoir accès à l’information, à des programmes d’enseignement de pointe et à d’autres outils d’apprentissage », a insisté António Guterres.

    Dans ce cadre, a-t-il indiqué, tous les acteurs de l’éducation doivent « veiller à ce que tous les utilisateurs et utilisatrices soient dotés des outils et des connaissances nécessaires pour utiliser intelligemment cette technologie, dans un souci de sécurité et d’éthique ».

    Cela devrait pouvoir se faire « grâce au référentiel de compétences de l’UNESCO destiné à aider apprenants et enseignants à intégrer l’intelligence artificielle dans leur travail », a ajouté le SG de l’ONU.

    Le Pacte numérique mondial récemment adopté prévoit d’autres mesures essentielles pour que l’humanité garde le contrôle du développement et de la gouvernance de l’intelligence artificielle, plutôt qu’elle ne le perde au profit de cette dernière, a soutenu M. Guterres.

    Pour la journée du 24 janvier 2025, il a appelé à un engagement collectif pour que l’être humain reste au cœur des systèmes éducatifs, partout dans le monde.

    ADL/BK

  • SENEGAL-ECONOMIE-INNOVATION / Les douanes sénégalaises lancent le TOP-TIE, un système électronique de contrôle des marchandises en transit

    SENEGAL-ECONOMIE-INNOVATION / Les douanes sénégalaises lancent le TOP-TIE, un système électronique de contrôle des marchandises en transit

    Dakar, 15 nov (APS) – Les douanes sénégalaises annoncent avoir lancé le TOP-TIE, le ‘’tracking des opérations du transit interne des expéditions’’, un système de surveillance électronique des marchandises en transit.

    Elles disent dans un communiqué vouloir, avec cet outil, assurer ‘’un suivi efficace, à distance et en temps réel, des transports de marchandises en transit ou en réexportation, à l’aide de balises GPS’’.

    La cérémonie officielle de lancement du TOP-TIE s’est déroulée récemment au môle 8 du port de Dakar, sous la présidence du colonel Ibrahima Faye, le directeur régional des douanes de Dakar-Port.

    Selon le communiqué, le TOP-TIE présente plusieurs avantages, dont ‘’une efficacité dans la lutte contre les déversements frauduleux de marchandises et une meilleure sécurisation des recettes douanières’’.

    Il permet en même temps de sauvegarder les biens des opérateurs économiques et d’assurer une rationalisation des escortes physiques.

    Les douanes sénégalaises espèrent que la ‘’célérité’’ garantie par le TOP-TIE va impacter la compétitivité du port de Dakar et l’environnement des affaires au Sénégal.

    CS/ESF

  • SENEGAL-MEDIA-TECHNOLOGIE / Des professionnels des médias formés sur l’Intelligence artificielle

    SENEGAL-MEDIA-TECHNOLOGIE / Des professionnels des médias formés sur l’Intelligence artificielle

    Dakar, 13 nov (APS) – Une session de formation sur l’Intelligence artificielle (IA) s’est ouverte ce mercredi, à la Maison de la presse Babacar Touré, au profit des professionnels des médias sénégalais, à l’initiative du Conseil international de l’intelligence artificielle (CONIA), a constaté l’APS.

     »L’Intelligence artificielle et médias en Afrique » est le thème de cette formation réunissant au total 120 journalistes et techniciens, répartis en trois cohortes. Elle est organisée en collaboration avec le Syndicat des Professionnels de l’Information et de la Communication du Sénégal (SYNPICS).

    L’étape du Sénégal intervient après celles de la Côte d’ivoire et du Togo où 300 hommes et femmes de médias ont été formés.

    Cette formation vise à familiariser les professionnels des médias avec l’Intelligence artificielle.

    Le but est également de développer chez les participants une compréhension holistique de l’I.A, une capacité à évaluer la qualité et la véracité des informations à l’ère de l’I.A, en plus d’une adaptabilité à travers la culture de compétences pour naviguer dans un paysage médiatique en constante évolution.

    « L’IA est l’une des plateformes de technologie aux multiples possibilités qui, appliquée au métier de journalisme permettra aux professionnels des médias de travailler plus efficacement et de manière plus pratique surtout dans la documentation », a relevé le représentant du ministère de la communication, des télécommunications et de l’économie numérique, Amadou Kanoute

    Selon lui, c’est ‘’un impératif aujourd’hui pour les professionnels des médias de bénéficier d’une formation continue, adéquate et adaptée aux nouvelles technologies devenues incontournables dans la pratique de leurs professions’’.

    Pour le secrétaire général du Synpics, Ahmadou Bamba Kassé, « les journalistes sont à la croisée d’obligations personnelles et professionnelles de rehausser eux-mêmes le niveau de compréhension des enjeux qu’ils ont devant eux ». Selon lui,  »former ces soldats de l’information à l’utilisation de l’I.A, c’est leur permettre de se baigner dans cet univers et de se l’approprier ».

    Le Directeur général du Bureau d’Information et de Communication du gouvernement, Mame Goor Ngom a quant à lui, rappelé les avantages qu’offre l’IA aux hommes de médias, citant notamment le ‘’gain de temps considérable et la conduite d’enquêtes en profondeur’’. « Elle nous permet aussi de vérifier très vite les informations, d’équilibrer les reportages et faire une vérification effective des faits (Fact-checking) », a-t-il avancé.

    KM/MK/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-SECURITE / Golfe de Guinée : les acteurs maritimes invités à être un modèle de résilience face aux défis numériques

    SENEGAL-AFRIQUE-SECURITE / Golfe de Guinée : les acteurs maritimes invités à être un modèle de résilience face aux défis numériques

    Dakar, 11 nov (APS) – Le directeur de l’Ecole nationale à vocation régionale de cybersécurité (ENC-VR) de Dakar, commissaire Papa Guèye, a invité les acteurs maritimes du golfe de Guinée à faire du secteur maritime « un modèle de résilience » face aux défis numériques, notamment les cybermenaces, en constante évolution.

     »Ensemble, faisons du secteur maritime un modèle de résilience face aux défis numériques d’aujourd’hui et de demain, face notamment aux cybermenaces qui sont en constante évolution », a-t-il déclaré.

    Le commissaire Papa Guèye s’exprimait à l’occasion de la cérémonie d’ouverture d’une session de renforcement de capacités des acteurs maritimes des pays du golfe de Guinée, organisée par l’Institut de sécurité maritime interrégional d’Abidjan (ISMI) en partenariat avec l’ENC-VR de Dakar.

    Il s’agit d’un stage de formation de cinq jours sur la sécurité informatique au profit des techniciens informaticiens de l’architecture de Yaoundé

    L’objectif principal de cette formation est d’ »analyser ensemble les risques pouvant affecter les ports, les navires et les plateformes offshore, afin de développer une expertise pour lutter contre les attaques actuelles et détecter les menaces futures ».

    Ces menaces ciblent, entre autres,  »les systèmes de navigation, les communications et les réseaux de gestion portuaires qui peuvent perturber non seulement les opérations cruciales, mais également menacer la sécurité des équipages, de l’environnement marin », a fait savoir M. Guèye.

    C’est pourquoi, a-t-il fait savoir,  »un programme adapté a été élaboré, pour renforcer les compétences des auditeurs, incluant des cas réels d’attaque et en ciblant des infrastructures maritimes pour les sensibiliser aux menaces concrètes qui pèsent sur votre domaine ».

     »Ces études de cas seront enrichies par des exercices pratiques visant à renforcer vos capacités opérationnelles, votre attitude, votre posture pour être apte à réagir efficacement face à des incidents », a-t-il ajouté à leur endroit.

    La finalité, selon lui, est  »qu’à l’issue de cette formation, chacun puisse jouer un rôle clé dans la défense numérique de nos institutions maritimes en adoptant et en appliquant les meilleures pratiques de cybersécurité, renforcées par l’expérience pratique et l’analyse des situations réelles ».

     »Mais pour être efficace cette lutte-là, il est important que les personnels qui arment cette architecture, puissent avoir des connaissances techniques approfondies en matière de culture informatique, pour pouvoir faire face aux cybermenaces », a pour sa part déclaré l’administrateur principal des affaires maritimes et portuaires d’Abidjan et directeur de l’ISMI, colonel Aké Lazare Abe.

    MK/ASG/ASB

  • SENEGAL-AFRIQUE-EDUCATION-PERSPECTIVE / Moustapha Guirassy souligne la nécessité d’intégrer les technologies innovantes dans l’enseignement

    SENEGAL-AFRIQUE-EDUCATION-PERSPECTIVE / Moustapha Guirassy souligne la nécessité d’intégrer les technologies innovantes dans l’enseignement

    Dakar, 28 oct (APS)- Le ministre de l’Education nationale, Moustapha Guirassy a souligné lundi, la nécessité d’intégrer les technologies innovantes notamment le numérique et l’intelligence artificielle dans les enseignements, au profit des enseignants et apprenants.

     »Il faut le reconnaitre, nos systèmes éducatifs ne pourraient évoluer efficacement en marge de ces domaines innovants et émergents. Leur intégration dans les programmes éducatifs est justement une grosse opportunité pour nos jeunes élèves qui, le plus souvent, baignent déjà dans des environnements fortement influencés par les outils numériques’’,  a-t-il dit.

    Moustapha Guirassy présidait lundi à Dakar  avec ses homologues de la Côte d’Ivoire et de la Guinée Bissau, une rencontre régionale pour l’Afrique francophone et lusophone sur  »les compétences numériques et en intelligence artificielle pour les  enseignants et élèves ».

     »Les thèmes liés au numérique éducatif et à l’intelligence artificielle (l’IA) constituent un enjeu majeur pour la transformation de nos systèmes éducatifs », a fait savoir le ministre de l’Education nationale, invitant ses pairs, à  »conjuguer leurs efforts pour mieux aborder ensemble ce tournant décisif pour nous tous ».

    Il s’est dit convaincu que  »les retombées » de cette rencontre de deux jours qui aborde la question sous l’angle du développement des compétences des élèves et enseignants (…) permettront de   »poursuivre les réformes » déjà entamées dans leurs pays respectifs afin de mieux orienter leurs stratégies de prise en charge de la problématique de l’utilisation du numérique et de l’IA dans l’éducation.

    Ainsi, il a magnifié  »l’expertise et l’esprit prospectif » de l’UNESCO qui a très tôt mesuré les enjeux en produisant trois documents de référence sur la question.

    Il s’agit d’un guide sur le rôle de l’Intelligence artificielle dans l’éducation, destiné aux décideurs politiques, d’un Référentiel des compétences des enseignants et d’un Référentiel des compétences des élèves.

     »Dans la continuité du processus, 25 pays parties prenantes de l’initiative +Kix Africa 21 Hub+, un consortium qui regroupe l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), la Conférence des ministres de l’Education en langue française (Confemen) et l’Organisation internationale de la francophonie, sont engagés dans la réflexion pour l’approfondissement et l’opérationnalisation de la réforme, en vue d’une utilisation efficace et éthique du numérique éducatif et de l’IA dans leurs contextes respectifs, a expliqué le ministre.

    La présente session constitue, selon lui,  »une opportunité supplémentaire de conjuguer nos efforts et de mutualiser nos expériences afin d’assurer à notre jeunesse de meilleures conditions d’apprentissage ».

    ADL/MK/SBS

  • SENEGAL-AFRIQUE-EDUCATION-TECHNOLOGIES / IA: une réflexion engagée pour une utilisation ‘’responsable et éthique’’ dans les enseignements

    SENEGAL-AFRIQUE-EDUCATION-TECHNOLOGIES / IA: une réflexion engagée pour une utilisation ‘’responsable et éthique’’ dans les enseignements

    Dakar, 28 oct (APS) – Un séminaire subrégional réunissant une vingtaine de pays francophones et lusophones s’est ouvert lundi à Dakar pour engager une réflexion sur l’utilisation éthique et responsable des compétences numériques et de l’intelligence artificielle (IA) dans les enseignements, a constaté l’APS.

    Il s’agit de  »réfléchir sur les compétences clés en matière de numérique et de l’intelligence artificielle nécessaires pour que les enseignants puissent utiliser ces technologies de manière responsable et efficace’’, a expliqué le modérateur de la session d’ouverture, Dimitri Sanga, Directeur du Bureau régional multisectoriel de l’Unesco Afrique de l’Ouest.

    Certes, a-t-il dit, l’intelligence artificielle numérique apporte beaucoup au système éducatif mais il faut éviter les travers potentiels qui peuvent survenir avec l’utilisation de ces outils.

    C’est pourquoi, il ne faut pas occulter le côté éthique pour une utilisation responsable de ces technologies au service de l’éducation, a-t-il souligné.

    Cette rencontre est l’occasion d’aborder les questions d’éthique, d’accessibilité des innovations pour garantir que le numérique et l’intelligence artificielle puissent rester au service de l’humain en contribuant à un avenir meilleur pour tout le monde, a relevé Dimitri Sanga.

    Des discussions dynamiques et interactives devront se tenir durant ces deux jours pour permettre des échanges d’expériences, des pratiques à éviter afin de faire une bonne utilisation de ces technologies dans le système éducatif, a-t-il souligné.

    Il sera aussi question de  »réfléchir sur les connaissances et compétences et des valeurs nécessaires aux élèves pour s’engager activement dans l’utilisation de ces technologies ».

    Venue prendre part à cette rencontre, le ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation en Côte d’Ivoire a souligné également la nécessité  »d’un encadrement institutionnel pour éviter que l’IA prenne à la longue la place de l’enseignant ».

     »Il est nécessaire aujourd’hui d’intégrer les facteurs risques dans nos approches pour éviter de mettre l’IA au-dessus de l’humain », a dit Mariétou Koné.

    Une position partagée par le ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique de Guinée Bissau, Herry Mane

     »Parler de risques, d’éthique et de responsabilité pour encadrer cette dynamique d’évolution irréversible, ne veut pas dire qu’on refuse le changement », a-t-il soutenu. Pour le ministre  »c’est un dialogue essentiel qui doit être riche idées et en perspectives nouvelles pour faire avancer l’éducation vers des lendemains plus inclusifs, équitables et résilients ».

    Pour les initiateurs de cette rencontre du Centre KIX Africa,  »il s’agit là d’une immense opportunité pour partager les connaissances, mutualiser les expériences dans le domaine du numérique éducatif et de l’intelligence artificielle afin de passer ensemble en revue les bases profondes et solides dans une perspective africaine régionale ».

    Ainsi lors des travaux de deux jours, l’accent sera mis le développement des compétences numériques et de l’intelligence artificielle dans le but d’améliorer la qualité de l’éducation en tirant le meilleur des outils technologiques et accélérer la progression des parties prenantes dans l’atteinte des ODD 4, relatif à une éducation de qualité pour tous.

    Les participants venus de 25 pays et des experts en IA vont explorer ensemble les potentialités et défis qu’apporte l’avancée technologique aux systèmes éducatifs.

    Le centre KIX Africa 21 Hub est constitué d’un consortium composé de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), la Confemen, l’Organisation internationale de la Francophonie, l’Unesco et l’Institut de la Francophonie pour l’Education et la Formation qui ont décidé de  »parler d’une même voix » à l’endroit des ministères partenaires à travers des programmes communs.

    ADL/MK/SBS/ASB

  • SENEGAL-FOOTBALL / Ligue1/Ligue2 : la LSFP innove avec la digitalisation et la monétisation pour la diffusion des matchs

    SENEGAL-FOOTBALL / Ligue1/Ligue2 : la LSFP innove avec la digitalisation et la monétisation pour la diffusion des matchs

    Dakar, 16 oct (APS) – La Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP) a décidé d’innover pour la saison 2024-2025 en lançant son projet de digitalisation et de monétisation pour la diffusion des matchs de la Ligue 1 et Ligue 2, dès la première journée prévue ce week-end, a annoncé, mercredi à Dakar, son vice-président chargé du capital humain et des développements à l’international, Abdoulaye Gueye.

     »L’une des innovations majeures de cette saison est le projet de digitalisation et de monétisation des matchs de ligue 1 et ligue2 de la LSFP. C’est un projet qui avait été initié il y a plus de deux ans, mais sa matérialisation se fera cette année’’, a-t-il dit, lors d’une conférence de presse sur l’organisation de la saison de football 2024-2025.

    Selon M. Gueye, la ligue professionnelle va commencer le projet par la diffusion de quatre matchs en direct, dans une phase test, en attendant d’atteindre une phase optimale de production des 16 matchs de journée, en direct.

     »Toutes les équipes verront leurs matchs diffusés en direct’’, a-t-il promis, assurant que la LSFP compte profiter de la possibilité qu’offre la digitalisation pour  »avoir des revenus tirés de ces droits de diffusion en streaming ».

     »Les clubs ont le droit de filmer pour usage interne. Ils peuvent diffuser, mais 48h après le match. Aucune chaîne privée n’est autorisée à diffuser les matchs. Nous avons des moyens de contrôle et une charte médias pour encadrer ce projet », a averti Abdoulaye Gueye.

    Le vice-président de la LSFP, chargé du capital humain et des développements à l’international a fait savoir que la société sénégalaise Beuz Pro et la chaîne Dsports TV ont été choisies respectivement comme diffuseur et producteur de la Ligue 1 et la Ligue 2.

     »Nous avons eu une préférence nationale. Nous avions le choix entre quatre soumissionnaires : deux sénégalais et deux étrangers pour la diffusion et huit pour la production. Pour la production, nous avons retenu deux structures Dsports du Sénégal et une société anglaise’’, a-t-il expliqué.

    M. Gueye a invité les supporters du football sénégalais à  »s’approprier ce projet révolutionnaire », lequel, selon lui, va permettre de  »régler le problème financier du football ».

     »Dans nos prévisions, nous pensons qu’avec ce projet, nous pourrons régler en partie cette question. Il faut que le peuple du football aide son club à avoir des revenus de plus. Chaque passe achetée sera un plus pour les clubs. Car le gros des revenus tirés iront vers les clubs. L’idée de ce projet est de les enrichir », a-t-il soutenu.

    Au-delà de l’aspect financier, Abdoulaye Gueye a assuré que ce projet de digitalisation et monétisation donnera de la visibilité au championnat sénégalais, les équipes et les joueurs.

     »Une charte médias pour organiser la diffusion et la production »

     »Nous sommes en train de travailler sur ce que l’on appelle, la charte médias. Nous avons préféré une charte à un règlement. Ce sera une convention signée entre la Ligue pro, les clubs et les acteurs pour une meilleure prise en charge et adhésion au projet », a expliqué, le vice-président la LSFP, chargé des affaires juridiques, Pape Sidy Lô.

    Il a précisé que la charte est à 90 % accomplie et qu’il ne reste que les inputs et la validation du bureau de la ligue pour être partagée.

     »Cette charte va aussi bien organiser la diffusion, la production que l’exploitation et les acteurs concernés », a-t-il ajouté.

    SK/ASB/MK//OID

  • SENEGAL-TECHNOLOGIES ET INNOVATIONS / Les axes du  »Sénégal 2050 » décryptés par ‘’Awa’’, première Intelligence artificielle intégrant les langues nationales

    SENEGAL-TECHNOLOGIES ET INNOVATIONS / Les axes du  »Sénégal 2050 » décryptés par ‘’Awa’’, première Intelligence artificielle intégrant les langues nationales

    Dakar, 14 oct (APS) – La voix qui assurait le décryptage du nouveau document de politique nationale de développement, Sénégal 2050, rendu public ce lundi, est une Intelligence artificielle, conçue entièrement par des Sénégalais, et prenant en compte les langues nationales, a fait savoir le Premier ministre Ousmane Sonko.

     »Hé oui la voix que vous entendez décrypter les axes est Awa, la première Intelligence artificielle qui prend en compte nos langues nationales (…) », a déclaré Ousmane Sonko, à l’issue de la présentation de ce nouveau référentiel des politiques publiques de l’Etat, à Diamniadio (ouest), en présence du président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

    Cette Intelligence artificielle dénommée ’’Awa’’ a été conçue ‘’exclusivement au Sénégal et par une jeune équipe sénégalaise à 100%, a-t-il expliqué.

    MK/OID/ASB

  • SENEGAL-DEVELOPPEMENT-PERSPECTIVES / Le programme ‘’Sénégal 2050’’ fera du numérique un moteur de l’économie nationale

    SENEGAL-DEVELOPPEMENT-PERSPECTIVES / Le programme ‘’Sénégal 2050’’ fera du numérique un moteur de l’économie nationale

    Dakar, 14 oct (APS) – Le nouveau document de politique nationale de développement ‘’Sénégal 2050’’, présenté au public par le gouvernement ce lundi 14 octobre, permettra de faire du numérique un moteur de l’économie sénégalaise, a assuré le cabinet Performances Group, après avoir pris part à son élaboration.

    ‘’D’abord le numérique. Aujourd’hui, c’est le moteur de l’économie mondiale. L’ambition du [programme] est aussi d’en faire demain le moteur de l’économie sénégalaise, à travers une large adoption qui permettra d’améliorer aussi bien la vie quotidienne que la gouvernance’’, a dit Victor Ndiaye, le président dudit cabinet.

    ‘’Le Sénégal commencera à mettre en place, dès ce mandat [du président de la République], les fondements solides d’une société numérique’’, a affirmé M. Ndiaye en intervenant à la présentation du nouveau document de politique nationale de développement ‘’Sénégal 2050’’, à Diamniadio (ouest).

    ‘’Chaque citoyen disposera d’une identité numérique fiable. Le foncier et les biens immobiliers seront digitalisés en vue de l’équité en matière d’accès à la terre et d’une meilleure justice fiscale. Les citoyens bénéficieront d’un accès généralisé et abordable à l’Internet haut débit’’, a-t-il ajouté.

    Les services publics aussi ‘’seront entièrement numérisés, de même que de nombreux secteurs de l’économie’’, a assuré Victor Ndiaye.

    ‘’L’État encouragera l’émergence de champions nationaux, pour que les Google et les Facebook de demain soient sénégalais’’, a-t-il poursuivi.

    ‘’Le numérique est une opportunité que le Sénégal doit saisir fondamentalement pour en faire un levier de notre développement économique et social’’, a souligné le directeur général de la planification et des politiques économiques, Souleymane Diallo.

    M. Diallo soutient que ‘’si nous ne mettons pas en avant les innovations scientifiques et technologiques, nous ne pourrons pas être totalement souverains à terme’’.

    ‘’C’est fondamental. Tous les pays en voie de développement doivent faire l’effort de renforcer les innovations scientifiques et technologiques’’, a insisté M. Diallo, assurant que ‘’le Sénégal se fixe [pour objectif] de relever ces défis’’.

    Pour y arriver, l’État va ‘’renforcer la révolution numérique déjà enclenchée, renforcer les […] services qui font de la recherche, de l’innovation et de la vulgarisation’’, a promis le fonctionnaire du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération.

    Les pouvoirs publics sénégalais vont fournir de l’aide à ‘’tous ces jeunes pétris de talent’’, qui évoluent dans ce secteur d’activité, a assuré Souleymane Diallo.

    MK/FKS/MTN/ESF