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  • SENEGAL-AFRIQUE-ORGANISATIONS / Présidence de la BAD : cinq candidatures retenues, dont celle d’Amadou Hott

    SENEGAL-AFRIQUE-ORGANISATIONS / Présidence de la BAD : cinq candidatures retenues, dont celle d’Amadou Hott

    Dakar, 21 fév (APS) – La Banque africaine de développement (BAD) a publié, vendredi 21 février, une liste officielle comprenant les noms de cinq candidats à l’élection du président de ladite institution, dont ceux du Sénégalais Amadou Hott et du Mauritanien Sidi Ould Tah.

    Les noms du Zambien Maimbo Samuel Munzele, du Tchadien Abbas Mahamat Tolli et de la Sud-Africaine Tshabalala Bajabulile Swazi figurent également sur la liste publiée par le site Internet de la Banque africaine de développement.

    Les candidatures de ces cinq personnalités ont été examinées et retenues par le comité directeur du conseil des gouverneurs de la BAD.

    L’élection du président de la Banque africaine de développement aura lieu le 25 mai prochain à Abidjan, où se trouve le siège de l’institution dirigée depuis 2015 par le Nigérian Adesina Akinwumi.

    CS/ESF/ASG

  • SENEGAL-FINANCES-POLITIQUE / Audit de la Cour des comptes : Pastef dénonce ‘’un carnage financier’’ des ex-dirigeants du pays, l’APR parle d’une ‘’machination’’

    SENEGAL-FINANCES-POLITIQUE / Audit de la Cour des comptes : Pastef dénonce ‘’un carnage financier’’ des ex-dirigeants du pays, l’APR parle d’une ‘’machination’’

    Dakar, 14 fév (APS) – Pastef, le parti au pouvoir, réagissant aux malversations relevées par la Cour des comptes sur les finances publiques sénégalaises entre 2019 et mars 2024, a dénoncé un ‘’carnage financier sans précédent’’, tandis que l’APR, l’ex-parti au pouvoir, fustige une ‘’machination’’ menée par les dirigeants actuels du pays contre leurs prédécesseurs.

    ‘’Nous avons assisté à un carnage financier sans précédent, à un constat effarant, à des faits extrêmement graves’’, a soutenu Daouda Ngom, le coordonnateur du Mouvement national des cadres de Pastef, lors d’une conférence de presse.

    ‘’Les Sénégalais sont sidérés’’ par ces ‘’écarts’’ entre les données fournies par la Cour des comptes et celles publiées par les ex-dirigeants du pays, a ajouté M. Ngom.

    D’autres cadres de Pastef, dont le député Mohamed Ayib Daffé, Bassirou Kébé, le directeur général de la SN HLM, et Babo Amadou Ba, celui du Fonds de financement de la formation professionnelle et technique, ont pris part à la conférence de presse.

    ‘’L’histoire vient encore de donner raison au Premier ministre, Ousmane Sonko, qui avait décrit cette situation’’, a poursuivi Daouda Ngom, également ministre de l’Environnement et de la Transition écologique.

    ‘’Nous sommes face à de graves crimes’’, a soutenu Mohamed Ayib Daffé, assurant le gouvernement du ‘’soutien de Pastef’’, concernant la suite à donner à l’audit de la Cour de la Cour des comptes.

    L’ex-parti au pouvoir, l’APR, a dénoncé une ‘’machination’’ des dirigeants actuels du pays contre leurs prédécesseurs.

    ‘’Ce rapport, nous le rejetons […] pour sa forme, son fonds et sa finalité’’, a argué la députée Aïssata Tall Sall, présidente du groupe parlementaire Takku Wallu Sénégal, ancienne ministre, proche de l’ex-président de la République, Macky Sall.

    ‘’Les complaintes et les tentatives de justification d’un échec’’

    Pape Malick Ndour, militant de l’APR et ancien ministre de la Jeunesse, a dénoncé ‘’les complaintes et les tentatives de justification […] d’un échec’’ des autorités actuelles du pays.

    Avec l’audit réclamé à la Cour des comptes, elles cherchent à ‘’justifier’’ leur ‘’inaction’’ et leur ‘’échec’’, a soutenu M. Ndour.

    Des poursuites judiciaires seront menées contre les auteurs présumés des malversations relevées par la Cour des comptes, a déclaré, jeudi, le ministre de la Justice, Ousmane Diagne.

    Selon M. Diagne, ils seront poursuivis en justice pour divers délits : faux en écriture et faux en informatique, détournement de deniers publics et escroquerie sur les deniers publics, blanchiment de capitaux, enrichissement illicite, complicité et recel de ces chefs d’inculpation.

    Plusieurs personnalités, dont d’anciens ministres et d’anciens directeurs généraux, ainsi que des comptables et des ‘’particuliers’’ sont concernés par les enquêtes et les poursuites judiciaires à mener à la suite de la publication de l’audit de la Cour des comptes, a-t-il dit lors du point de presse.

    ‘’Des anomalies relatives à des rattachements de recettes’’

    L’audit montre que ‘’l’encours de la dette est supérieur à celui affiché dans les documents de reddition. L’encours total de la dette de l’administration centrale budgétaire s’élève à 18.558,91 milliards de francs CFA au 31 décembre 2023 et représente 99,67 % du PIB’’, a noté la Cour des comptes.

    La mission de certification d’un rapport de l’Inspection générale des finances, par la Cour des comptes, ‘’a abouti aux principales constatations suivantes : tirages sur ressources extérieures supérieurs à ceux affichés dans le rapport du gouvernement ; encours de la dette supérieur à celui figurant dans le rapport du gouvernement ; disponibilités du Trésor supérieures à celles indiquées’’ par le ministère des Finances et du Budget, constatent les auteurs de l’audit.

    Ils affirment avoir relevé ‘’les constatations ci-après : des discordances sur les données de l’amortissement, de l’encours de la dette publique et des disponibilités bancaires ; des anomalies constatées dans les surfinancements ; des pratiques impactant la trésorerie de l’État ; des manquements dans la gestion des dépôts à terme’’.

    L’institution chargée du contrôle des finances publiques a relevé aussi ‘’des anomalies relatives à des rattachements de recettes’’, une absence de rapports d’évaluation des dépenses fiscales en 2022 et 2023 ‘’contraire’’ à la règlementation de l’UEMOA, des transferts de crédits contraires aux règles en la matière, etc.

    HK/FD/ESF

  • SENEGAL-CULTURE-CINEMA / Le Collectif acteurs et actrices sénégalais de l’audiovisuel et du cinéma porté sur les fonts baptismaux

    SENEGAL-CULTURE-CINEMA / Le Collectif acteurs et actrices sénégalais de l’audiovisuel et du cinéma porté sur les fonts baptismaux

    Dakar, 5 fév (APS) – Des acteurs et actrices sénégalais de l’audiovisuel et du cinéma ont mis en place un collectif en vue de défendre leurs intérêts professionnels et sociaux.

    Le Collectif acteurs et actrices sénégalais de l’audiovisuel et du cinéma (CAASAC)  »vise à unifier les acteurs autour d’un cadre professionnel, lutter pour une meilleure reconnaissance du métier d’acteur à travers un statut juridique clair et la protection des droits sociaux », a expliqué sa présidente, Joséphine Mboup.

    Lors d’une de la conférence organisée, elle annoncé que le collectif va ainsi travailler à la mise en place de  »normes contractuelles et des barèmes de rémunération justes, favoriser la formation continue et l’accès aux opportunités internationales, notamment à travers des bourses d’études et des collaborations Nord-Sud ».

    Il va également  »travailler en partenariat solide avec les institutions nationales (…) et les producteurs pour une régulation plus juste du secteur », a ajouté Joséphine Mboup.

    La présidente du CAASAC a relevé que malgré l’essor fulgurant des séries locales devenues une véritable alternative aux télé novelas,  »les contrats sont précaires, souvent établis à l’avantage des producteurs, les acteurs n’ont pas accès à la sécurité sociale ni à une couverture médicale ».

    Ces manquements, dit-elle, sont liés, entre autres, à la  »non-maîtrise des questions juridiques, à la faible connaissance des droits d’auteur et des droits voisins, a l’absence de protection en cas de litige contractuel, ainsi qu’au faible accès aux formations adaptées ».

     »Avec une meilleure organisation des contrats, une grille salariale claire et un accès aux droits voisins, les acteurs pourraient enfin profiter pleinement du boom économique de l’audiovisuel sénégalais », estime la présidente du Collectif acteurs et actrices sénégalais de l’audiovisuel et du cinéma (CAASAC).

    MK/OID

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-PERSPECTIVES / Des réformes en matière de déconcentration et de décentralisation prévues pour la gestion des futurs pôles économiques

    SENEGAL-COLLECTIVITES-PERSPECTIVES / Des réformes en matière de déconcentration et de décentralisation prévues pour la gestion des futurs pôles économiques

    Diamniadio, 20 jan (APS) – L’administration des huit pôles économiques à créer dans le territoire national va s’accompagner de réformes publiques en matière de déconcentration et de décentralisation des pouvoirs de l’État, a assuré le président de la République, lundi, à Diamniadio (ouest).

    « Je signale l’importance de la refondation de l’action des pouvoirs publics, qui doit être conforme aux besoins et aspirations des populations, en repensant la déconcentration et en revitalisant la décentralisation », a dit Bassirou Diomaye Faye à l’ouverture de la conférence des administrateurs et managers publics.  

    « Repenser la déconcentration, c’est évaluer la mise en œuvre de la charte de la déconcentration de 2020 », a expliqué M. Faye.  

    « Repenser la déconcentration, a-t-il souligné, c’est évoluer vers une nouvelle doctrine de déconcentration plus avancée, qui impulse un État central cohérent dans son organisation et ses processus de prise de décision et d’action. »

    Plusieurs personnalités, dont le Premier ministre, Ousmane Sonko, les autres membres du gouvernement, ainsi que des directeurs généraux, des administrateurs de sociétés nationales et d’entreprises du secteur parapublic, des fonctionnaires et des agents de l’État prennent part à la conférence.

    Le président de la République estime que « repenser la déconcentration » va consister en même temps à « développer un État territorial performant, mieux coordonné, avec des services restructurés et optimisés dirigés par des autorités administratives (gouverneurs, préfets et sous-préfets) davantage responsabilisées et évaluées annuellement sur la base d’objectifs assignés ».  

    « À ce titre, je demande au Premier ministre de définir un nouveau dispositif d’approfondissement de la déconcentration au sein des ministères et au niveau territorial », a-t-il annoncé.

    Instaurer une gouvernance de proximité

    « Parallèlement, nous devrons revitaliser la décentralisation en réexaminant le découpage administratif, les compétences transférées et la fiscalité locale, tout en prévoyant des mécanismes de financement plus adaptés aux besoins des collectivités », a ajouté le chef de l’État. 

    Il précise que « ce travail de révision se fera en concertation avec les élus locaux et les acteurs territoriaux, de manière à promouvoir une subsidiarité efficace et un développement territorial équilibré ».

    Le gouvernement va « activer » cette année les huit pôles économiques prévus dans son programme national de développement du pays, selon M. Faye.

    Ces pôles seront les « assises stratégiques de la territorialisation des politiques publiques », a-t-il dit, affirmant souhaiter « instaurer une gouvernance de proximité, attentive à chaque collectivité territoriale, apte à déployer des politiques équitables dans l’hydraulique, l’électrification, la santé, l’éducation et la formation ».  

    « La performance de l’État se mesure à la cohérence de ses méthodes et à l’efficacité de ses interventions, en particulier pour accompagner l’industrialisation de nos territoires et le développement de filières stratégiques créatrices d’emplois », a ajouté Bassirou Diomaye Faye. 

    Des hauts fonctionnaires de la présidence de la République, de la Cour des comptes, des ministères et d’autres démembrements de l’Administration publique vont présenter aux participants les changements souhaités par le chef de l’État.

    Le but de la conférence des administrateurs et managers publics est de « renforcer la cohérence et l’efficacité de l’action publique », affirme le Bureau d’information et de communication du gouvernement (BIC-GOUV).

    « Il a été décidé d’instituer, au premier trimestre de chaque année, une rencontre nationale regroupant l’ensemble des administrateurs et managers publics », ajoute le BIC-GOUV.

    « Cette rencontre (…) constituera un espace de partage, d’orientation stratégique et de mobilisation autour des grands défis de la gouvernance et du pilotage des politiques publiques », explique-t-il.

    ESF/BK

  • SENEGAL-ENTREPRENARIAT / Dagana : 10 GIE de Mbane financés à hauteur d’un million de francs CFA 

    SENEGAL-ENTREPRENARIAT / Dagana : 10 GIE de Mbane financés à hauteur d’un million de francs CFA 

    Thiago ( Mbane) – Le Mouvement national  »Yaatal a octroyé, samedi, un financement d’un  million de francs CFA à 10 groupements d’intérêt économique (GIE) de la commune de Mbane, en vue d’accompagner les femmes et les jeunes dans l’entreprenariat et les activités génératrices de revenus.

    ‘’Comme chaque année, nous avons décidé de donner un million francs CFA à 10 groupements d’intérêt économique, soit 100 mille francs à chacun’’, a déclaré Madiaw Khor Mbengue, le coordonnateur national du mouvement Yaatal.

    Il s’exprimait lors de la cérémonie de remise des financements, en présence des chefs religieux et coutumiers. Celle-ci a eu lieu à Thiago, un village de la commune de Mbane.

    Selon lui, ce financement alloué aux jeunes et aux femmes regroupés autour des associations et des structures reconnues est une ‘’façon de les accompagner dans l’entrepreneuriat et dans des activités génératrices de revenus et lutter contre le chômage au niveau local’’.

    M. Mbengue précise que cette initiative va se poursuivre dans les autres villages de la commune pour accompagner des jeunes et des femmes évoluant dans d’autres secteurs.

     »Notre ambition est d’aider ces couches à avoir accès à des emplois, les orienter et les motiver à rester au pays et y réussir », a-t-il lancé.

    Madiaw Khor Diaw Mbengue préconise la tenue des assises de l’entrepreneuriat au niveau local, en présence de leaders d’opinion et d’entrepreneurs pour mettre en place des mécanismes, en vue d’exploiter davantage les potentialités dont regorge la zone nord.

    OG/AT/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL-MESURE / Coupe CAF : le Jaraaf écope  de quatre matchs à huis clos (club)

    SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL-MESURE / Coupe CAF : le Jaraaf écope de quatre matchs à huis clos (club)

    Dakar, 26 déc (APS) – L’organe disciplinaire de la Confédération africaine de football (CAF) annonce avoir condamné le Jaraaf  à jouer à huis clos quatre matchs en compétition interclubs, à la suite des incidents survenus au stade Maître Abdoulaye Wade lors d’un match opposant le club sénégalais à son homologue algérien USMA d’Alger.

    Le Jaraaf écope également d’une amende pécuniaire d’environ 31,5 millions de FCFA (50 000 dollars) dont la moitié sera annulée en cas d’absence d’incident dans la même période, a-t-on appris auprès du club dakarois.

    Le 8 décembre dernier, lors de la rencontre Jaraaf- USMA d’Alger comptant pour la deuxième journée de la phase de poule de la Coupe de la CAF, des incidents survenaient à la fin de la rencontre entre les supporters des deux équipes. Des dégâts matériels importants ont été notés dans les gradins et les vestiaires.

    Le représentant du Sénégal est ainsi sanctionné de quatre matchs à huis clos en compétition interclubs, dont deux avec sursis, appliqués en cas de récidive dans les 12 prochains mois.

    Actuel troisième de son groupe, le Jaraaf va recevoir début janvier Opera United FC du Botswana.

    BHC/SMD/ASG

  • SENEGAL- EDUCATION - HUMEUR / Le SAEMS annonce un préavis de grève pour le respect des accords (SG)

    SENEGAL- EDUCATION – HUMEUR / Le SAEMS annonce un préavis de grève pour le respect des accords (SG)

    Ziguinchor, 21 déc (APS)- Le Syndicat autonome des enseignants du moyen-secondaire du Sénégal (Saems) envisage de dépose un préavis de grève pour exiger le respect des quelques points de l’accord signé par l’Etat avec les enseignants, a annoncé, samedi , à Ziguinchor (sud), son secrétaire général national, El Hadji Malick Youm.

    « Dès notre retour à Dakar, nous allons déposer un préavis de grève pour montrer au gouvernement que le combat que nous avions mené contre les derniers régimes, c’est ce combat que nous allons continuer », a averti le SG national du Saems.

    El Hadji Malick Youm effectuait une tournée à Ziguinchor où il a assisté à un tournoi de football opposant le lycée Djignabo et le CEM Tètté Diédhiou. Un tournoi organisé par la sous-section du SAEMS de Ziguinchor.

    « Nous avons profité de cette tournée pour rappeler aux camarades qu’il y a des questions qui sont extrêmement importantes et sur lesquelles le gouvernement est toujours attendu et sur lesquelles nous constatons un statuquo », a déploré M. Youm.

    Il s’agit , selon lui, « des questions relatives aux lenteurs administratives, aux décisionnaires, à la revalorisation salariale et à la sur- imposition et à la formation des enseignants ».

    El Hadji Malick Youm a expliqué que c’est une tournée nationale de mobilisation et d’informations qu’ils ont initié au sortir de plusieurs rencontres qu’ils ont eues avec le gouvernement.

    « Les syndicats d’enseignants ont joué un rôle prépondérant pour la survenue d’une troisième alternance politique au Sénégal. Mais après plusieurs rencontres nous nous sommes rendus compte que jusqu’à présent nous n’avons pas pu encore obtenir des réponses », a t-il déploré.

    D’où la décision, a  t -il souligné,  »d’entamer cette tournée pour échanger avec les enseignants au niveau de la base, de les mobiliser parce que nous pensons qu’aujourd’hui inévitablement nous avons l’obligation de porter le combat ».

    « La préoccupation des travailleurs doit être la préoccupation de tout nouveau régime qui s’installe. Ce qui n’est pas encore le cas », s’est encore désolé le secrétaire général national du Saems.

    MNF/ADL

     

  • SEENGAL-ECONOMIE / Oréfondé: ouverture d’un forum sur l’entreprenariat féminin

    SEENGAL-ECONOMIE / Oréfondé: ouverture d’un forum sur l’entreprenariat féminin

    Oréfondé (Matam), 21 déc (APS) – La 1ère édition du Forum des femmes Foutanké (3F) a été lancée, samedi, à Oréfondé, dans le but d’aider les femmes à se former et à avoir des informations pour se lancer dans l’entreprenariat.

    « Nous avons initié ce forum pour réfléchir ensemble avec les partenaires sur les obstacles liées à la formalisation et a la formation des femmes qui veulent se lancer dans l’entreprenariat », a lancé l’initiatrice de ce forum, à la cérémonie d’ouverture du 3F.

    Cette première édition a pour thème:  »l’entrepreneuriat comme levier d’autonomisation des femmes rurales et de développement territorial ».

    La fondatrice de  »Femme Actu’Elles Management » (FAM) a fait savoir que la tenue de cette rencontre dédiée aux femmes est aussi une manière ‘’d’apporter des solutions aux difficultés que connaissent les femmes voulant entreprendre’’.

    Des panels sont prévus dimanche et lundi, axés sur  »l’entreprenariat féminin comme levier d’autonomisation » et  »la santé mentale et le financement ».

    Plusieurs structures régionales vont prendre part à ses panels, notamment l’Agence régionale de développement (ARD), l’Agence pour le développement et l’encadrement des Petites et moyennes entreprises (ADPME) et des femmes leaders.

    Les initiatrices de cet événement vont offrir des séances de formation gratuite aux femmes notamment sur l’entreprenariat féminin, le leadership transformationnel, l’éducation financière et les techniques de vente en ligne.

    AT/ADL

  • SENEGAL / L’héritage d’El Hadji Ndiaga Mbaye et Laurence Gavron célébré à Dakar

    SENEGAL / L’héritage d’El Hadji Ndiaga Mbaye et Laurence Gavron célébré à Dakar

    Dakar, 20 déc (APS) – L’institut français de Dakar a rendu hommage à ‘’deux figures majeures’’ de la culture ayant marqué le Sénégal : le chanteur et griot El Hadj Ndiaga Mbaye (1948-2005) et la réalisatrice sénégalaise d’origine française Laurence Gavron (1955-2023), a constaté l’APS.

    ‘’Ce soir, nous sommes là pour un double hommage, pour honorer deux figures majeures de la culture et de l’art, qui ont profondément marqué le Sénégal. (…). Cette soirée est à la fois une célébration de leur héritage, de leur contribution inestimable au rayonnement du patrimoine sénégalais’’, a déclaré, jeudi, le directeur de l’institut français, Laurent Viguier.

    Il estime que c’est aussi une célébration de l’inspiration que Laurence Gavron et Ndiaga Mbaye continuent d’offrir à travers des œuvres intemporelles grâce au cinéma.

    ‘’C’est une occasion de reconnaissance, de mémoire et surtout, de partage’’, a-t-il ajouté.

    Le public présent à cet hommage a eu droit à un documentaire intitulé ‘’Le maître de la parole, El Hadj Ndiaga Mbaye, la mémoire du Sénégal’’. Il s’agit d’un film de la réalisatrice Laurence Gavron, sorti en 2004, en présence de son fils, Nathan Schaefer.

    Ce film est une plongée dans l’œuvre et la vie du chanteur sénégalais surnommé ‘’le parolier et philosophe’’ de la musique sénégalaise, ainsi que dans les valeurs qu’il a incarnées.

    Auteur-compositeur et interprète, Ndiaga Mbaye est aussi ‘’un sage’’ dont les paroles musicales véhiculent des valeurs.

    Dans le film, il parle de son art, de ses sources d’inspiration, de la force spirituelle de ses paroles, mais aussi de sa fonction de griot, de ses épouses, de sa famille et de la culture sénégalaise et africaine.

    Au-delà de Ndiaga Mbaye, gardien d’une certaine tradition orale wolof, Laurence Gavron a filmé des artistes majeurs du patrimoine musical sénégalais, comme Samba Diabaré Samb, Boucouta Ndiaye, Yandé Codou Sène, Youssou Ndour et Didier Awadi.

    ‘’Ses films lui ressemblent, que ce soit sur une personne, une communauté, mais c’est toujours un film sur ma mère en vérité. Cette conversation entre le sujet et son regard. C’est un double lien, elle s’intéresse à l’autre tout en révélant son personnage’’, a souligné son fils, Nathan Schaefer. Il exprime ainsi son plaisir particulier de voir tout ce monde réuni.

    Laurence Gavron, cinéaste écrivaine et défenseur passionnée de la culture sénégalaise, s’était engagée dans ‘’la construction, l’appropriation et la transmission de la mémoire’’, selon des participants.

    Cette cérémonie a clôturé les séances cinéma de cette année à l’Institut français, selon les organisateurs.

    FKS/ASG

  • SENEGAL-ESCRIME-INSTANCE / Cécile Faye, élue présidente de la Fédération sénégalaise d’escrime

    SENEGAL-ESCRIME-INSTANCE / Cécile Faye, élue présidente de la Fédération sénégalaise d’escrime

    Dakar, 20 déc (APS)- Cécile Faye, professeure d’éducation physique et sportive à la retraite, a été élue vendredi, présidente de la Fédération sénégalaise d’escrime (FSE), pour un mandat de quatre ans.

    Son prédécesseur, l’ancien ministre des Sports, Mbagnick Ndiaye, n’a pas voulu se présenter pour un nouveau mandat, disant vouloir se consacrer à ses fonctions de président de la Confédération africaine d’escrime.

    Secrétaire générale adjointe du Comité national olympique et sportif sénégalais (CNOSS) jusqu’à son élection, Cécile Faye était en compétition avec deux autres candidats : Mbagnick Sène (Lions Club) et Alioune Thiam (Grand-Dakar Club). Elle a été également, pendant plusieurs décennies, secrétaire permanente de la Fédération sénégalaise d’escrime.

    Voici la composition du nouveau bureau de la FSE

    – Présidente : Cécile Faye
    -1er vice- président: Omar Maïga
    -2e vice-président: Cheikh Mbacké Thiam
    -3e vice-président: Koura Ndiaye
    -4e vice-président: Mamadou Sarr
    -Secrétaire Général : Mamadou Sy
    – Secrétaire général adjoint : Ibrahima Ndiaye
    -Trésorier : Bassirou Niang
    – Trésorière Adjointe : Khadidiatou Diallo

    FDS/BHC/SMD/ADL