Catégorie : Uncategorized

  • SENEGAL- AGRICULTURE  / Riz : les riziculteurs de la zone sud formés sur les techniques de surveillance et de contrôle des cultures

    SENEGAL- AGRICULTURE / Riz : les riziculteurs de la zone sud formés sur les techniques de surveillance et de contrôle des cultures

    Sédhiou, 29 oct (APS) – Des riziculteurs de Kolda, Ziguinchor et Sédhiou ont été formés pendant deux jours, sur les techniques de surveillance et de contrôle de la culture du riz, a constaté l’APS.

    ‘’Aujourd’hui, il est question d’aider les agriculteurs à comprendre ce qui est la surveillance phytosanitaire à travers l’identification des ravageurs et maladies pour essayer de les contourner’’, a déclaré Casimir Adrien Sambou, le directeur régional du développement rural (DRDR) de Sédhiou.

    Il a rappelé que ‘’les fondements de l’agriculture, c’est le savoir-faire, mais aussi la connaissance des ennemis des cultures de riz, comme les oiseaux ravageurs, les insectes et les maladies qui plombent les activités rizicoles dans la zone sud’’.

    Le directeur de la protection des végétaux (DPV), Ousmane Dieng, affirme que d’autres factures de blocage s’ajoutent à la liste des problèmes auxquels sont confrontés les paysans de la zone.

    ‘’Il s’agit des contraintes liées à la salinisation, à l’aménagement des terres, au matériel agricole et aux intrants’’, a-t-il précisé.

    Les bénéficiaires se sont réjouis du déroulement de la formation et comptent mettre en œuvre les connaissances acquises au cours de la formation. Ils ‘’s’engagent’’ à être des relais pour vulgariser les acquis auprès de la communauté.

    OB/ASG

  • SENEGAL-CAMEROUN-AFRIQUE-CINEMA / Festival « Ecrans Noirs’’ : un diplomate témoigne de « l’excellence des relations multiformes » entre Yaoundé et Dakar

    SENEGAL-CAMEROUN-AFRIQUE-CINEMA / Festival « Ecrans Noirs’’ : un diplomate témoigne de « l’excellence des relations multiformes » entre Yaoundé et Dakar

    +++De l’envoyé spécial de l’APS : Daouda Ba+++

    Yaoundé (Cameroun), 19 oct (APS) – L’ambassadeur du Sénégal à Yaoundé, Khare Diouf, a salué « l’excellence des relations multiformes » entre le Sénégal et le Cameroun, estimant que le choix porté sur le Sénégal comme invité d’honneur de la 27ème édition du festival « Ecrans Noirs’’ (14-21 octobre) n’est pas fortuit.

    Il s’exprimait à l’occasion de la cérémonie d’hommage rendu, mercredi, au cinéaste et écrivain sénégalais Ousmane Sembène décédé le 9 juin 2007 à Dakar.

    « Ce choix, porté sur mon pays, le Sénégal, n’est point fortuit. Il témoigne, une fois de plus, s’il en était encore besoin, de l’excellence des relations multiformes qui lient nos deux pays et qui se manifestent particulièrement dans le domaine de la culture », s’est félicité le diplomate.

    « Le Sénégal est à l’honneur à un double titre’’, a-t-il poursuivi, avant d’ajouter : « pays invité d’honneur d’abord, ensuite parce qu’un vibrant hommage est rendu, de multiples façons, à un des plus illustres fils du Sénégal et de l’Afrique, Sembene Ousmane’’.

    Pour le diplomate sénégalais, « le Festival Ecrans noirs a fini de s’imposer comme un des grands moments de la culture en Afrique et dans le monde’’.

    « C’est un grand moment du cinéma africain qui, depuis ses débuts, trace son chemin singulier et novateur parce que porteur de toute la charge des imaginaires qui postulent les voies des rencontres créatives », a-t-il magnifié.

    Le cinéma africain, selon lui, « apporte toujours du nouveau, grâce au talent fertile des héritiers, nombreux, de Sembene Ousmane’’.

    « C’est un bonheur à nul autre égal que de voir, de festivals en festivals, sur les cinq continents et sur les écrans de cités multiples, les produits de nos cinéastes jouer des coudes et se faire une place de plus en plus appréciée par les amateurs du septième art’’, a magnifié l’ambassadeur du Sénégal au Cameroun, au Tchad et en Centrafrique.

    DOB/FKS/OID

  • ZES TOGO/ BENIN/APIX / APIX privilégie le partenariat des ZES avec le Togo et le Bénin

    ZES TOGO/ BENIN/APIX / APIX privilégie le partenariat des ZES avec le Togo et le Bénin

    Une délégation de APIX-SA et du Cabinet Nex Rubica Capital s’est rendue du mercredi 11 au 13 octobre 2023 au Togo (Lome) et Bénin (Cotonou) dans le cadre des ZES pour visiter les zones économiques déjà aménagées par le développeur ARISE.

    Aménagées en moins de trois (3) ans, les Zones Économiques Intégrées du Togo et du Bénin sont aujourd’hui fonctionnelles et participent fortement à la croissance économique des deux pays.

    Invitée par leur promoteur développeur, la délégation APIX-SA conduite par le Directeur Général, Abdoulaye BALDE ne pouvait pas trouver de modèle plus inspirant et plus proche !

  • SENEGAL-SANTE / Le RESECA plaide pour une politique nationale de lutte contre l’alcool

    SENEGAL-SANTE / Le RESECA plaide pour une politique nationale de lutte contre l’alcool

    Dakar, 11 oct (APS) – Le Réseau sénégalais de lutte contre l’alcool (Reseca) a préconisé, mercredi, de mettre en place une politique nationale de lutte contre l’alcool dans le but de ‘’limiter les dégâts causés’’ par cette boisson.

     »Nous ne sommes pas là pour interdire la consommation d’alcool. Mais, on doit aller vers une politique nationale pour limiter les dégâts causés par l’usage de l’alcool », a déclaré le coordonnateur du Reseca, Djibril Wélé.

    Prenant part à un atelier de renforcement de capacité des acteurs de la lutte contre l’alcool, M. Wélé a suggéré de ‘’partir d’une analyse situationnelle afin d’élaborer une feuille de route ».

     »Notre pays se trouve actuellement confronté à une situation très préoccupante en matière de drogues, qui voit augmenter l’offre de produits psycho-actifs avec des prix en baisse constante, facilitant ainsi le maintien à un niveau élevé de l’usage de drogues illicites et de l’abus d’alcool », a alerté le coordonnateur du Reseca.


    Il recommande de mener des études pour mesurer l’ampleur du phénomène.

     »L’alcool cause 20% des décès liés au cancer et 4% des décès liés aux maladies cardiovasculaires au Sénégal’’, fait-il observer, en citant des données de la Banque mondiale.

    Se fondant sur la même source, il déclare que ‘’la consommation moyenne d’alcool pour les personnes âgées de plus de 15 ans, s’élevait à  »0,8 litre par habitant » en 2018.

    Dans une communication intitulée ‘’Effets et conséquences de l’usage des substances psycho actives’’, Cheikh Diop, le coordonnateur du centre Jacques-Chirac de lutte contre la drogue estime que la disponibilité de l’alccool et son accès ‘’posent problème ».

    ‘’La banalisation de l’usage de l’alcool encourage sa vente dans le pays », soutient-il, avant de rappeler que les substances psycho actives ont des effets sur le système nerveux central.

    Le Reseca recommande de mettre en œuvre un référentiel de lutte contre les drogues, l’alcool et le tabac. Il propose de disposer d’un module actualisé et opérationnel destiné aux professeurs pour la lutte contre la consommation des substances psycho actives.

    NSS/ASG/ADL

  • ENEGAL-MONDE-FOOTBALL / Championnats du monde des sourds : le Sénégal remporte la petite finale

    ENEGAL-MONDE-FOOTBALL / Championnats du monde des sourds : le Sénégal remporte la petite finale

    Dakar, 6 oct (APS) – Le Sénégal a battu, 2-1, l’Égypte ce vendredi, terminant ainsi à la troisième place des Championnats du monde de football des sourds qui se tiennent en Malaisie.

    Les Lions du Sénégal ont ouvert le score en première mi-temps sur corner, grâce à une tête du défenseur Khadim Marone. L’Egypte a égalisé quelques minutes plus tard sur penalty.

    Pape Adama Diarra a inscrit le deuxième but sénégalais, offrant ainsi au Sénégal la médaille de bronze pour sa première participation à la compétition.

    La finale des Championnats du monde des sourds opposera l’Ukraine et le Japon, ce samedi.

    Les Championnats du monde de football des sourds sont une compétition mondiale organisée une fois tous les quatre ans par le Comité international des sports pour les sourds, chez les hommes et les dames en même temps.

    Chez les hommes, la Turquie est la nation la plus titrée avec deux trophées remportés en 2012 et en 2016.

    En dames, les États-Unis sont le pays le plus titré, avec deux coupes remportées durant ces mêmes éditions (2012 et 2016).

    AN/SK/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION / « Ubbi Tèy Jàng Tey’’ : une appropriation par les acteurs, malgré un résultat mitigé

    SENEGAL-EDUCATION / « Ubbi Tèy Jàng Tey’’ : une appropriation par les acteurs, malgré un résultat mitigé

    Dakar, 4 oct (APS) – Lancée sous forme de campagne pour inciter les écoles à démarrer leurs enseignements dès la rentrée des classes, ‘’Ubbi Tey, Jàng Tey’’ (démarrage effectif des cours dès le premier jour de la rentrée scolaire) est devenu aujourd’hui le slogan le plus répété  à la veille de la rentrée scolaire, parsemant discours, modes d’emploi, mesures et agenda des acteurs de l’école.

    A l’origine, des acteurs de la société civile s’étaient retrouvés en 2014 pour réfléchir sur les difficultés de l’école notamment les faibles résultats scolaires, l’inefficience du système éducatif, entre autres symptômes du système éducatif sénégalais auxquels il fallait trouver des solutions pérennes, a rappelé l’un des initiateurs du concept, le directeur exécutif de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep).

    Une telle ‘’situation inquiétante (…) invitait, selon Cheikh Mbow, à adresser les déterminants essentiels de la qualité parmi lesquels le temps d’apprentissage’’.

    Il a rappelé que ‘’le calendrier scolaire est régulièrement amputé, du fait des nombreuses fêtes, des grèves cycliques d’enseignants et d’élèves, mais pire du démarrage toujours tardif des cours’’.

    Chaque année, les écoles, particulièrement du public, perdent un voire deux mois, avant que le démarrage des cours ne soit effectif.

    Une étude publiée en 2013 par la Cosydep avait révélé, contrairement à ce que beaucoup pensaient, que le temps perdu au démarrage des cours était plus important que celui perdu pour raison de grève. ‘’Un devoir de prise d’initiatives et de propositions alternatives s’imposait dès lors’’, a souligné Cheikh Mbow.

    La Cosydep et ses partenaires, notamment le Mouvement du 23 juin (M23) et des syndicats d’enseignants avaient alors décidé de ‘’passer aux actes après toute la longue période de réflexion autour des Assises de l’éducation de 2014’’.

    La communauté éducative était attendue pour adresser l’optimisation du quantum horaire annuel qui n’atteignait pas 700 heures, malgré une norme officielle d’au moins 900 heures.

    Ainsi, une action citoyenne, sous la forme d’une mobilisation générale dénommée ‘’Campagne ‘’Ubbi tey, Jàng tey’’, était lancée en août 2014 pour ‘’alerter et inviter tous les acteurs à constater que la norme ne devait point être un démarrage des cours un mois après la rentrée des classes.

    L’initiative repose ainsi selon les initiateurs, sur ‘’les principes d’inclusion, de participation, de responsabilité partagée et d’engagement volontaire, à travers une démarche holistique et participative’’ structurée autour de la collaboration avec l’administration centrale, les autorités déconcentrées et décentralisées, les autorités religieuses et coutumières, les organisations d’enseignants, les associations de parents d’élèves, les associations de jeunes et de femmes (ASC, GPF, ressortissants, émigrés), les apprenants et la presse.

    En 2023, environ neuf ans après, le concept fait son chemin avec des résultats non encore à la hauteur des attentes mais somme toute très encourageants, estime Cheikh Mbow. ‘’Notre objectif, rappelle-t-il, c’était de faire en sorte que +ubbi tey, jang tey+ soit l’affaire de tous.’’

    Aujourd’hui, les initiateurs pensent que les acteurs se sont bien appropriés le concept, comme en témoignent la présence massive des enseignants le jour de la rentrée des personnels, l’appropriation de la campagne par les autorités, la mobilisation des organisations communautaires de base et du service civique national, pour rendre le maximum d’écoles salubres et accueillantes, les débats autour des enjeux stimulés par les médias.

    ADL/ASG/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-RENTREE / Podor : des écoles en pleins préparatifs pour la rentrée

    SENEGAL-EDUCATION-RENTREE / Podor : des écoles en pleins préparatifs pour la rentrée

    Podor 2 oct (APS) – Plusieurs écoles visitées à quelques jours  de la rentrée scolaire dans la commune de Podor sont en plein dans les préparatifs pour accueillir enseignants, administratifs et élèves dans les meilleures conditions, notamment d’hygiène et de salubrité.

    A l’école Racine Cheikh Sow, logée au quartier Thioffy, premier établissement scolaire du département en termes d’effectifs,  des ouvriers peintres s’activent pour rafraîchir les classes.

    Une initiative de l’Amicale des anciens de l’établissement, à côté d’autres actions ‘fortement appréciées’’ par le directeur de l’école, Mamadou Sy.

    A l’école Hamat Ba (ex école 2) dans le quartier Lao Demba, la structure qui regroupe les anciens pensionnaires de cet établissement est également à pied d’œuvre pour ‘’rendre agréable le cadre de vie’’  pour le personnel administratif, les enseignants et les élèves.

    Sur les lieux, là où une grande partie de la cour est désherbée, l’autre partie occupée par un nid d’abeilles, attend des solutions pour les déloger et poursuivre le travail avant la venue des élèves, a laissé entendre la directrice l’école, Mariam Hanne.

    Depuis le 15 septembre, les acteurs de l’école se sont mobilisés pour le désherbage, le nettoiement, la réparation des toitures et portes des écoles comme à l’école du village de Diolly, dans la commune de Fanaye, selon les informations recueillies auprès de l’Inspection de l’Education et de la Formation.

    La rentrée du personnel enseignant et administratif  est prévue ce lundi alors que les apprenants des cycles élémentaire, moyen secondaire et collège reprendront le chemin de l’école, jeudi, sur l’ensemble du territoire national.

    AHD/ADL/OID

     

  • SENEGAL-USA-CINEMA / Oscars 2024 : six films en lice pour représenter le Sénégal

    SENEGAL-USA-CINEMA / Oscars 2024 : six films en lice pour représenter le Sénégal

    Dakar, 1er oct (APS) – Le ministère la Culture et du Patrimoine historique a annoncé, dimanche, avoir reçu les six films parmi lesquels sera sélectionné celui qui représentera le Sénégal dans la catégorie du long métrage international à la 96e cérémonie des Oscars prévue le 14 mars 2024, à Hollywood, aux Etats-Unis.

    Il s’agit de quatre films fictions et de deux documentaires : ‘’Tirailleurs’’ de Mathieu Vadepied, ‘’Banel et Adama’’ de Ramata Toulaye Sy, ‘’Le mouton de Sada’’ de Pape Bouname Lopy, ‘’Dent pour dent’’ de Mamadou Ottis Ba, ‘’Une histoire du francs CFA’’ de Katy Léna Ndiaye et ‘’Le fleuve n’est pas une frontière’’ de Alassane Diago.

    Le jury chargé de sélectionner le film devant représenter le Sénégal a été aussi dévoilé, signale le ministère. Il est composé de neuf professionnels du monde du cinéma, dont les producteurs Ndiouga Moctar Ba (président) et Hamet Fall Diagne, le directeur de la photographie Amath Niane, l’actrice Fatou Jupiter Touré, la technicienne de film Aïda Badji Soumaré, entre autres.

    FKS/ASG/MTN

  • SANTE / Le Sénégal riposte à travers la Couverture sanitaire universelle

    SANTE / Le Sénégal riposte à travers la Couverture sanitaire universelle

    LES MALADIES NON TRANSMISSIBLES (MNT)

    Le Sénégal riposte à travers la Couverture sanitaire universelle

    Les maladies non transmissibles (MNT) font partie des plus grands défis actuels de santé de ce siècle, elles touchent tous les pays du monde et concernent les personnes de tous âges. Classées comme « maladies à soins coûteux » elles constituent un poids lourd pour les individus et un fardeau difficile à supporter pour les familles, les communautés et l’Etat. Pourtant, la plupart de ces pathologies sont évitables car leurs déterminants sont essentiellement d’ordre comportemental, alimentaire, socio- culturel (mode de vie), environnemental, médical et économique.

    Les maladies non transmissibles compromettent ainsi les progrès en cours pour l’atteinte des objectifs de développement durable (ODD) à l’horizon 2030 dont une des cibles consiste à réduire d’un tiers le taux de mortalité́ prématurée due à cette catégorie de maladies.

    Le Sénégal, pour sa part, fait face à la double charge de morbidité́ et de mortalité liée aux maladies transmissibles et non transmissibles tel que le montre l’analyse situationnelle réalisée dans le cadre de l’élaboration du Plan national de Développement sanitaire et social (PNDSS 2019-2028). Cette charge a été accentuée à partir de 2020 par la Covid-19. En raison de leur ampleur, des incapacités qu’elles provoquent et de leur prise en charge très coûteuse, les maladies non transmissibles sont l’objet d’une attention soutenue de la part du Ministère de la Santé et de l’Action Sociale.

    La Couverture sanitaire universelle (CSU) est un outil essentiel pour l’atteinte des objectifs de développement durable à l’horizon 2030 ; un mécanisme pour assurer un accès équitable partout et pour tous. Il constitue dès lors une exigence sociale et économique et un impératif de justice et d’équité.

    C’est cela l’option du Sénégal qui, sous le leadership de Son Excellence Monsieur Macky SALL, Président de la République, a érigé l’accès équitable à des services socio-sanitaires de qualité au rang de priorité nationale.

    En effet, conformément au Plan Sénégal Emergent (PSE) et au Plan national de Développement sanitaire et social (PNDSS) 2019-2028, le Gouvernement du Sénégal a mis en place plusieurs stratégies innovantes pour réduire les inégalités d’accès aux prestations socio-sanitaires.

    Spécifiquement pour les maladies non transmissibles (MNT), des investissements efficients ont été consentis pour accroitre la sensibilisation et l’éducation sanitaire, la détection et le dépistage précoces, la prise en charge adéquate.

    Des stratégies ont été déjà mises en œuvre conformément au plan stratégique national de lutte contre les Maladies non transmissibles 2017-2022 soutendu par les résultats de l’enquête réalisée en 2015 sur les facteurs de risque et la prévalence des MNT (enquête STEPS). L’évaluation de ce plan stratégique national a conduit à l’élaboration d’un plan d’accélération de la lutte contre les maladies non transmissibles 2023-2025 en cours de mise en œuvre. Pour rappel, les orientations stratégiques tournent autour de différents points tels que : la diminution des facteurs de risque comportementaux, l’amélioration de l’égalité des chances dans l’accès à la prise en charge, la promotion et la prévention des MNT, le renforcement des compétences individuelles en matière de santé et de lutte contre les MNT.

    Des enjeux majeurs sont aussi à considérer à savoir la collaboration intra-sectorielle multidisciplinaire et multisectorielle, la consolidation des environnements favorables à la santé, l’amélioration de la prise en charge des MNT, le renforcement de la recherche et du suivi/évaluation.

    Dans la prévention primaire, la vaccination gratuite des filles âgées de 09 à 14 ans contre le papillomavirus humain (fortement incriminé dans la survenue du cancer du col de l’utérus) a été introduite dans le programme élargi de vaccination (PEV) depuis le 31 octobre 2018. Il y a aussi le vaccin contre l’hépatite B à la naissance introduit dans le PEV depuis 2013, en prévention du cancer du foie. Le Sénégal a promulgué la loi anti-tabac conformément aux recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et prépare la révision de cette dite loi pour intégrer les nouveaux produits du tabac. Au titre toujours de la prévention, un livret de recettes culinaires à base de produits locaux a été conçu et élaboré par le Ministère de la Santé et de l’Action sociale.

    Toutefois, il est important de souligner le caractère multisectoriel de la lutte contre les MNT. C’est à ce titre qu’un comité national multisectoriel de lutte contre les MNT a été mis en place depuis 2019. Cette collaboration a permis d’élaborer un module pour la promotion du comportement sain au niveau des écoles ; il s’agit de la promotion dès le bas-âge de l’activité physique régulière et de l’alimentation saine entre autres.

    Dans le cadre de la décentralisation du dépistage des lésions précancéreuses et cancéreuses du col de l’utérus ; il y a la formation des professionnels de santé et l’équipement des structures ; des unités de dépistage et de traitement des lésions précancéreuses du col de l’utérus ont été mises en place dans 71 structures sanitaires, dont 11 proposent un dépistage de haute performance avec la disponibilité de tests HPV (Virus du Papillome Humain : pour dire que notre pays va ainsi au-delà des tests classiques basés sur l’utilisation du lugol).

    En outre, des Cliniques du Diabète et de l’Hypertension artérielle ont été mises en place dans des centres de santé pour renforcer le dépistage et la prise en charge de proximité de ces affections.

    Concernant la maladie rénale chronique, des mesures évolutives importantes sont prises par l’Etat du Sénégal par rapport à l’accessibilité géographique et la gratuité de la dialyse dans le service public. Ainsi, de trois centres de dialyse en 2010, notre pays est passé à 23 centres de dialyse dans les structures publiques en 2023. Toutes les régions disposent d’au moins une unité. Cette extension se poursuit dans les projets de construction de nouvelles structures à Mbour, Thiès, Tambacounda et Bakel.

    Dans le domaine de l’accès aux médicaments, la subvention de la chimiothérapie pour un montant d’un milliard de Francs CFA a permis de rendre gratuite la chimiothérapie pour le cancer du sein et du col de l’utérus, et de subventionner celle des autres types de cancers à hauteur de 40 à 50% selon le schéma thérapeutique. Il faut noter que pour l’exercice 2023, ce budget a connu une hausse de 500 millions. De plus, la subvention pour l’insuline est passée de 300 à 500 millions pour le traitement du diabète.

    Relativement à la disponibilité de la radiothérapie, quatre (04) appareils ont été installés dans les structures sanitaires publiques dont un à l’hôpital Cheikhoul Khadim de Touba. Ce dispositif est accompagné par l’allocation d’une subvention de 75% des frais pour renforcer la protection sociale. Ceci permet actuellement aux malades de payer les séances à cent cinquante mille francs au lieu d’un million. C’est ainsi que pour une soutenabilité et un accès durable, nous exhortons les populations à plus d’adhésion dans les mutuelles de santé au nom de la solidarité agissante.

    Des évolutions majeures sont notées dans le diagnostic et la prise en charge des affections cardio-vasculaires avec l’avènement de la coronarographie à Dakar et à Touba, en plus du renforcement du service de chirurgie cardio-vasculaire et thoracique.

    Aussi, pour la formation continue à tous les niveaux de la pyramide sanitaire, des guides de prise en charge ont été élaborés sur les maladies respiratoires chroniques (asthme, bronchopneumopathie chronique obstructive) et hématologiques notamment la drépanocytose et l’hémophilie. Au titre de la prévention de maladies du sang, l’appel est lancé aux communautés pour une meilleure compréhension des risques liés aux mariages consanguins.

    Pour le renforcement des ressources humaines, un recrutement important du personnel socio-sanitaire a été opéré, avec 3317 agents entre 2021 et 2023. Les bourses de spécialisation ont été augmentées, passant de cent cinquante mille à trois cent mille francs CFA ; le grand défi reste aujourd’hui une bonne répartition de ce personnel à travers le pays.

    Le développement de l’offre de services n’est pas en reste avec la réhabilitation des structures de base (centres de santé, postes de santé, laboratoires), la construction de nouveaux hôpitaux de référence avec des équipements aux normes standard et la construction du centre national d’oncologie de Diamniadio qui est un pôle d’excellence pour la prévention et la prise en charge des différentes formes de cancer. De plus, des services spéciaux de prise en charge des grands brûlés sont prévus dans les nouveaux hôpitaux de Dantec, Tivaouane et Saint Louis pour renforcer le plateau technique déjà existant dans nos services de réanimation et d’urgence.

    Dans le cadre de la régulation, le SAMU national est en train de monter en puissance avec la décentralisation des unités de régulation à Saint Louis, Kaolack et Kolda ; l’antenne sud de Ziguinchor est en cours de réalisation.

    Les médicaments et les produits de santé occupent une place importante ; c’est ainsi que la Pharmacie nationale d’Approvisionnement (PNA) a été renforcée pour une meilleure disponibilité des médicaments à tous les niveaux de prestations ; l’homologation, le contrôle de qualité et la régulation du marché sont assurés par l’Agence de Réglementation pharmaceutique.

    Toujours dans le cadre de la Couverture sanitaire universelle, une attention particulière est réservée aux couches vulnérables, en particulier celles vivant avec un handicap dont l’enrôlement dans les mutuelles de santé et les bourses de sécurité familiale a été facilité, depuis 2014, par l’instauration de la carte d’égalité des chances.

    En outre, dans le cadre de la politique d’assistance médicale, ces couches vulnérables ont bénéficié des initiatives de gratuité des soins, notamment les enfants de moins de cinq ans, les personnes âgées de 60 ans et plus, les femmes enceintes devant subir une césarienne…

    Le partenariat public privé est en train d’être développé pour une contribution significative dans la prise en charge des MNT, mais aussi dans la réduction des évacuations sanitaires.

    La lutte contre les traumatismes dus aux accidents de la voie publique, aux accidents domestiques, aux violences n’est pas en justify.

    La gestion des Maladies non transmissibles est et doit rester globale et cohérente, centrée sur l’humain. A cet effet, les protocoles de prise en charge doivent être harmonisés, la recherche coordonnée, les moyens mutualisés et rationnalisés ; tout ceci pour une réduction des coûts.

    Notre engagement en faveur de la Couverture sanitaire universelle (CSU) sera encore plus fort. Il doit aussi être renouvelé et pérennisé à travers des initiatives innovantes qui rendent nos systèmes sanitaires performants et résilients.