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  • SENEGAL-  ENVIRONNEMENT / La journée du nettoiement une leçon civique à vulgariser dans les écoles selon Yankoba Diémé 

    SENEGAL- ENVIRONNEMENT / La journée du nettoiement une leçon civique à vulgariser dans les écoles selon Yankoba Diémé 

    Bignona, 5 oct (APS) – La journée nationale de nettoiement (”Sétal sunu reew),,instituée par le chef de l’Etat, au premier samedi de chaque mois, doit être une leçon civique à enseigner écoles, afin de permettre aux élèves de  »prendre conscience des questions de salubrité publique », a soutenu, samedi, le ministre du Travail, de l’emploi chargé des relations avec les institutions, Yankoba Diémé.

     »Cette journée est une leçon à méditer et une leçon d’éducation morale et d’éducation civique à vulgariser dans les établissements scolaires pour permettre aux élèves de prendre conscience des questions de salubrité publique », a-t-il déclaré, procédant, dans le département de Bignona, au lancement officiel des activités de la 5e journée nationale de nettoiement, consacrée aux établissements scolaires

    À Bignona, cette journée a mobilisé entre autres la communauté éducative, des forces de défense et de sécurité et des populations locales pour rendre certains établissements scolaires propres et sains.

     

    Pour lui, « nettoyer les écoles a toujours été un exercice dont s’acquittent chaque année les établissements scolaires ».

    « Le constat est que cette activité d’aujourd’hui coordonnée par les autorités administratives et les élus territoriaux a engagé les ASC, le mouvement des jeunes, les délégués de quartier, les femmes et les jeunes « , s’est réjoui le ministre du travail.

    « Il ne s’agit pas seulement de déblayer, de désherber, il s’agit d’inculquer le bon message aux élèves, aux enseignants et à tout le monde », a-t-il souligné, estimant que « cette journée revêt une importance capitale ».

    « C’est avec beaucoup de satisfaction que nous organisons la 5ème édition de cette activité dédiée cette fois ci à l’école », a pour sa part apprécié le maire de la commune de Bignona, Bacary Diatta.

    Il a indiqué que c’est après plusieurs séances de travail tenues en vue de la réussite de cette organisation qu’il a été retenu le principe de faire un dispatching au niveau des six quartiers de la commune afin que toutes les ASC se mobilisent autour des écoles les plus proches. « Et , aujourd’hui nous avons remarqué que le message est bien passé », s’est félicité M. Diatta.

    L’inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF) de Bignona a lui aussi salué « la mobilisation de toutes les familles d’acteurs pour faire de sorte qu’ici à Bignona cela soit une réussite. »

    Issa Ndiour a en outre invité les parents d’élèves à  »prendre les dispositions idoines afin que lundi, jour de la rentrée des classes, tous les élèves sortent des maisons et aillent à l’école. »

    IM/MNF/MK

  • SENEGAL-EDUCATION / Rentrée scolaire : une opération de désinfection et désinsectisation des salles de classe à Popenguine

    SENEGAL-EDUCATION / Rentrée scolaire : une opération de désinfection et désinsectisation des salles de classe à Popenguine

    Popenguine, 27 sept (APS) – Le capitaine Idrissa Ndiaye, chef de service de la Brigade régionale de l’hygiène de Thiès, a lancé, jeudi, à Popenguine (Ouest), les opérations de désinfection et désinsectisation des salles de classe en vue de la rentrée scolaire.

    ‘’Depuis trois mois, les écoles sont fermées et des risques sanitaires se posent d’autant plus qu’on est en période d’hivernage. C’est pourquoi la brigade régionale a initié cette activité pour assurer la sécurité des élèves et des enseignants », a déclaré le capitaine Idrissa Ndiaye.

    A Popenguine, les opérations ont été lancées l’école Armand Ndiaye. ‘’C’est important d’assurer une sécurité sanitaire afin de leur permettre d’apprendre dans de meilleures conditions », a ajouté le capitaine.

    L’officiel a aussi souligné que cette initiative  »concerne la région de Thiès avec 2135 structures scolaires du privé et du public ».

    DOB/ADL/OID

  • SENEGAL-ELECTIONS / Législatives du 17 novembre : le chef de l’Etat invite le gouvernement à prendre toutes les dispositions pour la bonne tenue du scrutin

    SENEGAL-ELECTIONS / Législatives du 17 novembre : le chef de l’Etat invite le gouvernement à prendre toutes les dispositions pour la bonne tenue du scrutin

    Dakar, 18 sept (APS) – Le président de la République a invité, mercredi, en Conseil des ministres, le gouvernement à prendre toutes les dispositions afin d’assurer la bonne tenue du scrutin législatif anticipé du 17 novembre pour les électeurs sénégalais établis sur le territoire national et ceux résidant à l’étranger, a appris l’APS de source officielle.

    Bassirou Diomaye Faye a informé le Conseil avoir pris deux décrets portant convocation du corps électoral et répartition des sièges des députés à élire au scrutin majoritaire départemental, rapporte le communiqué du Conseil des ministres.

    Il a invité le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, en charge des élections, à engager des concertations avec la Commission électorale nationale autonome (CENA), les acteurs politiques et les organisations impliquées afin de partager toutes les informations techniques, administratives et financières relatives aux élections législatives anticipées du dimanche 17 novembre 2024.

    Selon le Communiqué du Conseil des ministres, le chef de l’Etat a aussi demandé au ministre chargé des élections de ‘’déployer une vaste campagne de communication auprès des acteurs politiques et du public pour préciser, dans la transparence, les règles d’organisation du scrutin et de déroulement de la campagne électorale’’.

    Revenant sur la dissolution de l’Assemblée nationale, Bassirou Diomaye Faye ‘’a mis en relief la nécessité d’une meilleure préparation pour une bonne organisation des élections législatives anticipées prévues le dimanche 17 novembre 2024’’, rapporte la même source.

    OID

  • SENEGAL-RELIGION-SECOURS-BILAN / Gamou de Tivaouane : 9 morts parmi les 228 victimes secourues par la BNSP

    SENEGAL-RELIGION-SECOURS-BILAN / Gamou de Tivaouane : 9 morts parmi les 228 victimes secourues par la BNSP

    Tivaouane, 17 sept (APS) – Neuf personnes sont décédées parmi les 228 victimes secourues à l’occasion des gamous de Tivaouane, Ndiassane, Thiénaba et Kaolack lors desquels les sapeurs-pompiers ont effectué 159 sorties, a appris l’APS de source sécuritaire.

    « Depuis l’activation de notre PC (poste de commandement), le 13 septembre 2024, la BNSP [Brigade nationale des sapeurs pompiers] a effectué 159 interventions, dont 61 relatives à des accidents de la circulation routière », a dit le capitaine Khoudia Ibra Mar.

    « A ce jour, 16 septembre 2024 à 18 h, le nombre de victimes d’accidents s’élève à 228, dont malheureusement 9 corps sans vie », a relevé Mme Mar.

    Elle est la chargée de la communication et des relations publiques de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers à l’occasion des ‘’gamous » de Tivaouane, Ndiassane, Thiénaba et Kaolack.

    Selon elle, la BNSP, compte tenu de la forte demande, a participé également au ravitaillement en eau des populations de Tivaouane, Thiénaba et Kaolack.

     »Quelque 712 m3 d’eau ont été distribués à presque 400 familles environ, sans oublier des consultations gratuites menées dans l’enceinte de la caserne de Tivaouane », a renseignée le capitaine Mar.

    Au total, 583 malades ont été consultés et pris en charge gratuitement. Parmi eux, 17 sont des militaires », a renseigné le capitaine Khoudia Ibra Mar.

    Elle a également évoqué les opérations de pompage menées par la BNSP, après les fortes pluies enregistrées dimanche, à Tivaouane.

    Selon la chargée des relations publiques de la BNSP, « 600 mètres-cube d’eau ont été (aspirés) au niveau du Champ de courses. Au moment où je vous parle, la situation est sous contrôle », rassure-t-elle.

    Elle a invité les usagers au respect du code de la route. ‘’Il ne sert à rien de se précipiter », a-t-elle dissuadé. Elle a souhaité à tous les disciples de Tivaouane, Thiénaba , Ndiassane et de Kaolack, un bon retour chez eux.

    MKB/ADI/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La motion de censure en vedette dans les journaux

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La motion de censure en vedette dans les journaux

    Dakar, 4 sept (APS) – La motion de censure enclenchée par la coalition de l’opposition Benno Bokk Yaakaar (BBY) dans le but de destituer le Premier ministre Ousmane Sonko et son gouvernement est traitée en priorité dans les quotidiens reçus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise.

    ‘’Motion de censure : Abdou Mbow passe à l’acte’’, souligne le journal Vox Populi qui informe que le président de l’Assemblée nationale a été saisi sur le sujet.

    ‘’La motion de censure est la résultante du débat qui s’est déroulé lundi à l’Assemblée nationale avec le vote du projet de loi portant dissolution du Haut conseil des collectivités territoriales et du Conseil économique, social et environnemental’’, a expliqué la publication.

    Citant l’ancien député Doudou Wade, le journal rapporte que ‘’la motion de censure peut se tenir en cinq jours’’.

    Abordant le même sujet, le journal Kritik porte en manchette ‘’La majorité bat le fer encore chaud pour la démission du gouvernement’’.

    ‘’Les députés de BBY ont officiellement saisi le président de l’Assemblée nationale pour déclencher la procédure devant aboutir, en cas d’adoption, à la remise immédiate de la démission du gouvernement au président de la République’’, a informé Kritik.

    L’Observateur qui parle de ‘’grands enjeux de la dernière bataille’’, évoque les ‘’risques d’un coup fatal et les incidences sur l’image de la démocratie’’.

    ‘’Avec cette motion de censure, BBY déclenche ainsi une nouvelle bataille pour faire tomber le gouvernement avant la dissolution de l’Assemblée nationale par le président de la République’’, analyse le journal du groupe Futurs médias.

    ‘’L’opposition et le pouvoir jouent les prolongations du rejet du projet de loi portant dissolution du HCCT et du CESE. Ils ont rompu tout dialogue et les hostilités ont repris de plus belle. Mais à quelle fin ?’’, s’interroge le journal.

    L’Observateur estime que les ‘’enjeux liés à cette motion de censure sont très politiques et sont liés à des intérêts intrinsèques de chaque camp’’.

    La quasi-totalité des journaux se sont intéressés à cette actualité politique. ‘’Benno active la destitution de Sonko’’ (Tribune), ‘’La course contre la montre de BBY’’ (L’Info), ‘’Mortal Kombat-acte 2 : motion sang sûr’’, parle Le Quotidien en jouant sur les mots.

    Tout cela fait dire au journal l’As que ‘’Sonko est sur siège éjectable’’.

    Source A va plus loin en informant que la plénière pour l’examen de la motion de censure ‘’est attendue au plus tard vendredi’’. Le journal explique cette rapidité dans la procédure par l’absence de commission technique en l’espèce, la conférence des présidents se limitant seulement à fixer la date.

    Le journal Les Echos précise qu’en cas de votes favorables à la motion de censure, ‘’Sonko est obligé de démissionner’’.

    ‘’Si la motion de censure obtient 83 votes favorables comme lors de l’examen du projet de loi portant dissolution du HCCT et du CESE, Ousmane Sonko sera obligé de remettre sa démission au président de la République. Mais ce dernier a la latitude de le reconduire’’, fait observer la publication.

    Mais pour Sud Quotidien la tache ne sera pas de tout repos ‘’car au Sénégal, une seule motion de censure a prospéré de l’indépendance à nos jours’’.

    ‘’Parmi les quelques motions de censure au Sénégal, seule celle contre Mamadou Dia en 1962 a abouti à l’installation d’un régime présidentiel voire hyper présidentialiste’’, a rappelé Sud Quotidien, signalant la motion de censure contre Abdou Mbaye en 2012 et celle contre Mamadou Lamine Loum en 1998.

    MTN/SMD

  • SENEGAL-HYDRAULIQUE-SECURITE / Ousmane Sonko : « La Falémé est une question de sécurité nationale pour le gouvernement »

    SENEGAL-HYDRAULIQUE-SECURITE / Ousmane Sonko : « La Falémé est une question de sécurité nationale pour le gouvernement »

    Dakar, 27 août (APS) – La Falémé, principal affluent du fleuve Sénégal qui constitue la frontière naturelle entre le Sénégal et le Mali, est  »une question de sécurité publique »,  »une préoccupation » que le gouvernement sénégalais essaie de gérer en collaboration avec les autorités maliennes à travers  »l’interdiction de toute exploitation », en particulier l’orpaillage, sur toute l’étendue de son bassin, a déclaré, mardi, à Dakar, le Premier ministre Ousmane Sonko.

    ‘’Je voudrai (…) clarifier que la question de la Falémé est une préoccupation pour le gouvernement qui a été soulevée régulièrement en Conseil des ministres mais également en conseil national de sécurité, puisque cela relève de la sécurité nationale’’, a-t-il dit.

    Le Premier ministre répondait à une interpellation de Cheikhna Camara, maire de la commune de Ballou, dans le département de Bakel (Tambacounda), lors d’un Conseil interministériel consacré à l’approvisionnement en eau potable.

    Selon le chef du gouvernement, ‘’des initiatives ont été prises, des instructions données par le ministre en charge des Mines, qui a pris un arrêté pour interdire toute exploitation tout au long de la Falémé sur une période de 2 ans’’.

    Les Forces armées sont chargées d’assurer une surveillance stricte des sites, entre autres mesures phares, prises par les autorités sénégalaises.

    Ousmane Sonko a fait remarquer que la situation de la Falémé est ‘’une question difficile’’ qui ‘’ne relève pas seulement du Sénégal ».  »Nous partageons le fleuve de part et d’autre avec nos voisins du Mali’’, a t-il souligné.

    Il a rappelé que lors de sa visite à Bamako, cette question a été soulevée dans les échanges avec les autorités maliennes, notamment l’utilisation des produits néfastes tels que le mercure dans les zones aurifères.

    M. Sonko estime que si le fleuve qui alimente le lac de Guiers est ‘’pollué’’, l’impact aussi [sera] aussi dommageable pour les populations de Dakar.

     Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, a assuré que son département publie périodiquement des notes sur le niveau du fleuve Sénégal.

    ‘’Il y a quelques jours, malheureusement, la côte a dépassé les 10 mètres et l’eau a débordé dans les maisons et les champs. Mais toutes les équipes de l’administration sont à pied d’œuvre sur le terrain pour faire le travail’’, a-t-il déclaré. La situation est suivie régulièrement pour prendre les mesures idoines, a insisté le ministre, assurant que les populations ne sont pas laissées à elles-mêmes.

    ‘’Le fleuve Sénégal a dépassé sa cote d’alerte (….), qui est de 10 mètres. Nous sommes en pleine inondation, plus aucun champ n’est aujourd’hui cultivable’’, s’est alarmé  le maire de Ballou, Cheikhna Camara.

    Il a souligné que la Falémé constitue  »une préoccupation » en raison du fait que les animaux meurent à cause de l’utilisation du mercure qui rend détériore la qualité de l’eau. ‘’Il faut parler de la potabilité de l’eau du fleuve Sénégal (…) », a exhorté M. Camara, vice-président de l’Association des maires du Sénégal (AMS).

    FD/OID/ASG

  • SENEGAL-RELIGION-SECURITE / Magal : déploiement de 560 sapeurs-pompiers et plusieurs engins et véhicules

    SENEGAL-RELIGION-SECURITE / Magal : déploiement de 560 sapeurs-pompiers et plusieurs engins et véhicules

    De l’envoyé spécial de l’APS, Moussa Konté

    Touba, 21 août (APS) – La Brigade nationale des sapeurs pompiers (BNSP) a mobilisé 560 agents et plusieurs engins et véhicules pour la sécurité des millions de pèlerins prenant part à la 130e édition du Grand Magal de Touba, a indiqué à l’APS le capitaine Yatma Dièye, chef de sa division informations et relations publiques.

     »Pour le compte de l’édition 2024, la Brigade a engagé un effectif de 560 sapeurs-pompiers et 93 véhicules, dont 34 ambulances et véhicules secours routiers, 31 engins d’incendie et autres engins spéciaux, judicieusement déployés dans la ville sainte et sur tous les grands axes qui mènent vers Touba », a-t-il déclaré.

    Selon lui,  »la Brigade nationale des sapeurs-pompiers est présente dans la ville sainte de Touba et ses abords, depuis ce lundi 19 août 2024, avec un détachement précurseur engagé le jeudi 15 août ». Ce détachement est déploté pour  »les besoins de la couverture sécuritaire et médicale du Grand Magal de Touba », a-t-il précisé.

    Depuis lors, dit-il, son détachement engagé dans la ville sainte de Touba et ses abords, pour les besoins de la couverture sécuritaire et médicale a  »effectué jusqu’à ce jour mardi 20 août 2024 à 19h, 60 interventions de toutes natures avec un bilan estimé à 92 victimes dont 92 sauvées et assistées. »

     »Sur les 60 sorties, les 27 sont relatives à des accidents de la circulation routière ayant occasionné 83 victimes, toutes sauvées et assistées. Forts des efforts de prévention, nous avons enregistré jusqu’à ce jour zéro cas de décès et zéro cas d’incendie », a précisé le capitaine Dièye.

    En ce qui concerne la gestion des inondations, il a indiqué que  »la situation est sous contrôle avec l’engagement de moyens conséquents au niveau des treize sites inondés enregistrés, parmi lesquels huit ont été traités et libérés, dont la mosquée Serigne Saliou et l’hôpital Dianatou. »

     »Pour ce qui est du ravitaillement en eau au profit des populations et des pèlerins, 18 citernes, dont 14 de 30.000 litres et 4 de 12.000 litres, ont été déployées judicieusement dans la ville sainte de Touba », a-t-il informé.

    Il a par ailleurs invité tous les usagers de la route  »au strict respect du Code de la route et des règles de conduite pour réduire considérablement le fléau des accidents. »

    À ce propos, il a rappelé que lors du Grand Magal de Touba 2023,  »la Brigade nationale des sapeurs-pompiers a effectué 256 interventions relatives à des accidents de la circulation routière » et ayant occasionné  »919 victimes, dont 23 décès ».  »Cette situation assez alarmante, ne devrait pas se reproduire », a-t-il affirmé.

    MK/ASG

  • SENEGAL-NECROLOGIE / Décès du maire de Rufisque Ouest, Alioune Mar

    SENEGAL-NECROLOGIE / Décès du maire de Rufisque Ouest, Alioune Mar

    Rufisque, 2 août (APS) – Le maire de Rufisque Ouest, Alioune Mar, est décédé vendredi, a appris l’APS auprès de sa famille.

    Né en juillet 1956, il a milité au sein du Parti démocratique sénégalais (PDS), parti sous la bannière duquel il a été élu maire de cette commune pour la première fois aux élections locales de 2002.

    Il avait remporté la victoire haut la main, rééditant ce succès en 2009, année où il fut le seul maire libéral de Rufisque à résister victorieusement à la vague torrentielle de la coalition Benno Siggil Sénégal.

    En 2024, il est réélu à son poste à la faveur de la victoire de la coalition ‘’Booloo Taxawu Askan’’ dont il était tête de liste majoritaire, aux dépens de la mouvance présidentielle d’alors, Benno Bokk Yaakaar.

    Lors des dernières élections locales, il est investi sur la liste de ‘’Gueum sa boop’’ et avait réussi à rempiler à la tête de la mairie.

    Titulaire d’une maîtrise en droit, il avait investi dans le secteur l’éducation en étant à la tête d’un établissement d’enseignement privé.

    Proche de ses administrés, surtout de son fief natal du quartier de Diokoul, il offrait une prise en charge gratuite à beaucoup d’élèves de sa commune, afin d’éviter qu’ils ne soient déscolarisés.

    Des actions qui lui ont valu la réputation ‘’bienfaiteur des élèves et étudiants’’ dans sa commune.

    ADL/ASG

  • FRANCE-SPORTS-OLYMPISME / JO Paris 2024 : Mbagnick Ndiaye déçu après son élimination en 8e de finale

    FRANCE-SPORTS-OLYMPISME / JO Paris 2024 : Mbagnick Ndiaye déçu après son élimination en 8e de finale

    De l’envoyé spécial de l’APS, Birane Hady Cissé

    Paris, 2 août (APS) – Le judoka sénégalais, Mbagnick Ndiaye, s’est dit déçu après son élimination en 8e de finale dans la catégorie des plus de 100 kg du tournoi de judo des Jeux olympiques(JO) Paris 2024.

     »C’est un sentiment mitigé. Je suis content et en même temps déçu, parce que je comptais vraiment aller jusqu’au bout. J’étais venu pour la médaille et en m’échauffant, je m’étais dit peu importe qui est en face, l’objectif était d’aller au bout’’, a-t-il dit en zone mixte.

    Le judoka sénégalais Mbagnick Ndiaye a été éliminé en 8e de finale du championnat de judo des Jeux Olympiques(JO) Paris 2024, dans la catégorie des plus de 100 kilos à l’Arena Champs-de-mars.

    Il a été dominé par ippon en 47 secondes par le Géorgien Guram Tushishvili. Une défaite concédée après une victoire sur le Bissau-guinéen Bubacar Mané  en 16e  de finale.

    Le triple champion d’Afrique a expliqué qu’il voulait aborder la compétition combat après combat.

     »Le premier a été tactique et j’ai gagné. Pour le 2e, je suis tombé sur plus fort que moi. J’accepte. On avait mis une stratégie en place. C’était de prendre un peu de distance par rapport à lui, parce qu’il est plus petit. Il est plus rapide, et c’était donc de garder de la distance. C’est ce que j’ai fait lors de la première prise. A la deuxième, en essayant d’enlever sa main, il a tourné vite fait. Il l’a fait dans le temps. Je n’ai pas fait une erreur, c’est juste qu’il a été bon là-dessus’’, a analysé Mbagnick Ndiaye.

    Il a déclaré qu’il voulait affronter en quart de finale le champion français Teddy Riner, son ancien partenaire aux entrainements.

     »J’étais venu pour aller jusqu’au bout, peu importe l’adversaire. Teddy était sur mon chemin et dommage que je n’ai pas pu l’affronter. Mais, il y a d’autres compétitions qui vont arriver. Il faut maintenant réfléchir à tête reposée pour voir ce qui n’a pas marché et essayer d’avancer’’, a dit le pensionnaire du club de judo du Dakar université club (DUC).

    BHC/OID/ADL/ASG