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  • SENEGAL-EDUCATION - EXAMEN / BFEM 2024 : Ziguinchor affiche un taux de réussite de 81,29 % (officiel)

    SENEGAL-EDUCATION – EXAMEN / BFEM 2024 : Ziguinchor affiche un taux de réussite de 81,29 % (officiel)

    Ziguinchor, 31 juil (APS) – L’académie de Ziguinchor a affiché un taux de réussite de 81,29 % à la session 2024 du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM) , a informé Cheikh Faye, l’inspecteur d’académie de cette principale région du sud du pays.

    ‘’Sur un effectif  de 11 366 candidats, 11 125 ont effectivement composé. Le total d’admis est de 9 043 dont 4 644 filles », a expliqué M. Faye dans un communiqué transmis à l’APS.

    La région de Ziguinchor avait enregistré 4 888 admis au premier tour du BFEM. Sur les 4 282 candidats qui avaient planché sur les épreuves du second tour, 4 155 ont réussi l’examen.

    Selon ces résultats, l’Inspection de l’éducation et de la formation (IEF) de Bignona 2  arrive en tête de la région de Ziguinchor avec un taux de réussite de 85,29%. Elle suivie par l’IEF de Bignon 1 avec un taux de réussite de 84,95%.

    Ziguinchor occupe la troisième place avec 79,62%. Et Oussouye ferme la marche avec 72,33% de taux d’admis.

    MNF/ADL/MTN

  • SENEGAL-FORMATION / Formation d’ingénieurs : l’EPT obtient l’accréditation CTI

    SENEGAL-FORMATION / Formation d’ingénieurs : l’EPT obtient l’accréditation CTI

    Thiès, 29 juil (APS) – L’Ecole polytechnique de Thiès (EPT) a obtenu l’accréditation de la Commission de titre d’ingénieur (CTI), devenant ainsi la première grande école sénégalaise à intégrer le cercle des établissements titulaires d’un agrément attestant de la conformité de ses programmes aux normes internationales, en matière de formation d’ingénieurs.

    Outre la reconnaissance internationale, cette accréditation « facilitera la mobilité académique et professionnelle » des étudiants qu’a formés l’école, a commenté Mamadou Wade, enseignant-chercheur au département de génie électromécanique de l’EPT et directeur des études de l’établissement.

    Les parents qui envoyaient leurs enfants à l’étranger, pour un diplôme d’ingénieur, pourront se contenter de l’EPT, a-t-il ajouté, lors d’un point de presse.

    Selon lui, l’EPT avait élaboré un plan stratégique sur la période 2023-2027, concernant son programme de formation et son devenir.

    Ce document compte quatre axes, le premier étant l’amélioration de la gouvernance et du management de la qualité.

    L’amélioration du positionnement de l’offre et de l’attractivité était le deuxième axe, suivi du troisième, à savoir le renforcement de la recherche et de l’innovation au service du développement.

    Le quatrième et dernier point portait sur la conception et la mise en place d’une stratégie de communication et de partenariat.

    C’est en référence au premier axe sur la gouvernance et le management de la qualité que l’EPT a senti « la nécessité d’aligner ses offres de formation aux standards nationaux et internationaux », a dit Wade.

    Dans cette optique, l’école a d’abord sollicité l’ANAQ-SUP, la structure sénégalaise de notation des établissements d’enseignement supérieur, qui l’a habilitée, dans un premier temps, à délivrer des diplômes d’ingénieur.

    Ensuite, l’ANAQ-SUP avait accrédité, “avec succès », les quatre programmes d’ alors de l’EPT, jugés conformes à ses normes, après évaluation.

    “Et comme nous sommes dans une démarche d’amélioration continue de la qualité, nous avons jugé nécessaire de nous mesurer à l’international, pour voir ce que nos offres de formation valaient au regard des standards internationaux », a expliqué Mamadou Wade.

    Ainsi, l’EPT a saisi la CTI, un organisme français indépendant, chargé d’évaluer les écoles de formation d’ingénieur, à leur demande.

    M. Wade s’est réjoui de ce que l’État a commencé à accompagner cette « montée en puissance » de l’école, avec la construction d’un pavillon de 500 lits et d’un restaurant de 500 places.

    ADI/OID

  • SENEGAL-UNIVERSITE-FORMATION / Clôture d’une compétition sur l’accès aux données du secteur extractif à l’UGB

    SENEGAL-UNIVERSITE-FORMATION / Clôture d’une compétition sur l’accès aux données du secteur extractif à l’UGB

    Saint-Louis, 21 juil (APS) – Le club  »Ohada » de l’université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis (nord), a organisé samedi, la finale de la compétition universitaire sur l’accès aux données du secteur extractif au Sénégal, a constaté l’APS.

    L’amphithéâtre de l’Unité de formation et de recherche Civilisations, religions, arts et communication (UFR- CRAC) a abrité la finale de cette compétition de joutes oratoires.

    ‘’Nous avons organisé une compétition sur l’accès aux données du secteur extractif, qui a regroupé  dix unités de formation et de recherche (UFR) et instituts de l’UGB et d’autres instituts en dehors l’ université´´, a déclaré le président du club  »Ohada », Ali Ousmane Hafiz, en marge de la finale.

    ‘´Le projet vise à mettre la classe universitaire mais surtout les étudiants au cœur des enjeux qui touchent le secteur extractif’´, a expliqué M. Hafiz par ailleurs, juriste d’affaires et chercheur en gouvernance du secteur extractif.

    Mamadou Yéro Baldé, chef du projet ‘´Seytou Momel’’ de l’USAID/TRACES,  a salué la pertinence de ce partenariat dont l’objectif est de permettre aux étudiants d’avoir accès aux informations certifiées du secteur extractif.

    ´´On est là aujourd’hui dans le cadre de ce partenariat particulier et nous devons tout faire pour que les étudiants de l’UGB puissent avoir accès à des informations fiables, des informations à jour dans le cadre de la compétition sur l’accès aux données du secteur extractif’´, a-t-il fait valoir.

    ´’Le Sénégal à l’ère des hydrocarbures : une bénédiction ?’´, est le thème de la finale remportée par l’Unité de formation et de recherche Lettres et sciences humaines (UFR LSH) devant celle des Sciences juridiques et politiques (UFR SJP).

    La directrice de la communication et du marketing de l’UGB Khady Niang Diop, le président de la section sénégalaise de la coalition ´´Publiez ce que vous payez’´ Papa Fara Diallo entre autres personnalités, ont pris part, à cette cérémonie.

    L’objectif général visé par cette compétition, selon un document, est de sensibiliser et d’impliquer les étudiants, les universitaires, les jeunes et des femmes dans les questions cruciales de gouvernance de l’industrie extractive, les positionnant ainsi comme des acteurs clés pour l’avenir de la société civile.

    Cette compétition, organisée dans le cadre du programme TRACES (Transparence et Redevabilité dans le secteur extractif au Sénégal), est une initiative majeure visant à promouvoir la transparence et la redevabilité dans les industries extractives sénégalaises, indique un document de presse.

    CGD/AMD/AB

  • SENEGAL-SOCIETE-MIGRATION / Les jeunes invités à rester au pays et participer activement au développement (responsable)

    SENEGAL-SOCIETE-MIGRATION / Les jeunes invités à rester au pays et participer activement au développement (responsable)

    Saly, 21 juil (APS)-  La fondatrice de la plateforme d’éducation financière, d’épargne et d’investissement (FINAFIA), Mame Aïcha Mbow, a invité les jeunes à rester au pays et participer de façon active au développement, au lieu de se lancer dans l’émigration irrégulière avec ses multiples conséquences.   

    ‘’ L’appel que je lance aux jeunes, c’est de croire à leur pays et de voir les potentialités pour participer de façon active au développement’’, a dit Mme Mbow.  

    Elle s’exprimait lors du Forum économique  »Sénégal Horizon Vivre et Investir », tenu samedi à Saly (Ouest), en présence de plusieurs hommes d’affaires et jeunes entrepreneurs.  

    ‘’ Personne ne viendra de l’extérieur pour construire le Sénégal à notre place’’, a-t-elle soutenu.  

    Elle a indiqué que ce forum vise ‘’ à promouvoir les potentialités et les opportunités économiques des différentes régions du Sénégal’’.   

    ‘’ Notre objectif, c’est d’encourager l’entrepreneuriat, d’attirer les investisseurs internationaux et développer les secteurs d’activités comme l’agriculture, l’élevage et la pêche pour promouvoir l’autosuffisance alimentaire’’, a expliqué Mame Aïcha Mbow.   

     Elle promet d’organiser ce genre de rencontre dans toutes les régions du pays, pour ‘’faire connaître les potentialités du pays afin d’inviter les Sénégalais à investir dans leur pays avant que d’autres ne viennent le faire à leur place’’. 

    DOB/AB

  • MALI-AFRIQUE-MUSIQUE/NECROLOGIE / Décès de Toumani Diabaté, illustre joueur de kora (famille)

    MALI-AFRIQUE-MUSIQUE/NECROLOGIE / Décès de Toumani Diabaté, illustre joueur de kora (famille)

    Dakar, 19 juil (APS) – Le musicien malien Toumani Diabaté, illustre joueur de kora, est décédé, vendredi, à Bamako, à l’âge de 58 ans, “des suites d’une courte maladie”, a annoncé son fils Sidiki Diabaté.
    “C’est avec une profonde tristesse que nous annonçons le décès de notre père, Toumani Diabaté, survenu aujourd’hui à Bamako des suites d’une courte maladie”, a-t-il écrit dans un communiqué diffusé sur sa page Facebook.
    ‘’C’est Dieu qui donne la vie et qui donne la mort et c’est vers Lui que nous retournons. Mon confident, mon pilier, mon guide, mon meilleur ami, mon cher papa s’en est allé à jamais’’, a-t-il ajouté sur le même réseau social.

    La nouvelle a aussitôt été relayée par des médias locaux, des célébrités du monde de la musique, ses compatriotes Oumou Sangaré, Bassékou Kouyaté et Mokobé, les Guinéens Kabiné et Sékouba Kandia Kouyaté, les Sénégalais Oumar Pène et Youssou Ndour,  notamment.

    Sidiki Diabaté a indiqué que le public sera informé “des détails concernant les obsèques”, le remerciant de sa “compréhension” et de son “soutien en ces moments difficiles”.

    Né le 10 août 1965 à Bamako, Toumani Diabaté, considéré comme l’un des plus grands joueurs de kora du monde, est le fils de Sidiki Diabaté, star des années post-independences et membre de l’Ensemble instrumental du Mali, fondé à l’initiative du premier président du Mali, Modibo Keïta.

    Fils de Nama Koïta et de Sidiki Diabaté, nommé roi de la kora au FESPAC 1977 à Lagos, il commence à jouer de la kora à 5 ans, inspiré par son père et son grand-père Amadou Bansang, lit-on de sa biographie. Toumani Diabaté, tout en restant fidèle à la ligne de la tradition mandingue de la kora, a su tracer sa voie en créant un pont entre son héritage familial et des sensibilités d’ailleurs.

    Il a enregistré plusieurs albums, dont le premier en 1988, et reçu plusieurs décorations chez lui au Mali et à l’extérieur, des Grammy Awards notamment.
    ADC/FKS/ASG
  • SENEGAL-SOCIETE / VBG: à Kafountine, des femmes marchent pour dire « non à l’impunité »

    SENEGAL-SOCIETE / VBG: à Kafountine, des femmes marchent pour dire « non à l’impunité »

    Bignona, 14 juillet, (APS) – Plusieurs centaines de personnes, en grande partie des femmes, ont marché samedi dans les artères de Kafountine pour dire « non à l’impunité », s’insurgeant contre les violentes faites aux femmes et aux filles, a constaté l’APS.

    La défense des droits des femmes et la solidarité à l’endroit des femmes de Kafountine étaient au cœur de cette manifestation qui a rassemblé des centaines et des centaines de personnes.

     »Nous sommes venues de tout le Sénégal, des îles et de toutes les autres contrées de la région de Ziguinchor pour présenter nos sincères condoléances aux populations de Kafountine, soutenir nos sœurs et partager avec elles leurs peines et leurs compassions », a déclaré la présidente de la Plateforme des Femmes pour la Paix en Casamance (PFPC) Ndèye Marie Diédhiou.

    Cette marche a démarré à Nafacounda, quartier où habitait Awa Cissé, victime récemment d’une agression mortelle. Elle s’est terminée au Rond-point de Kafountine .

    La présidente de la PFPC,  a, à cette occasion, salué « l’engagement des femmes qui ont exprimé leur peine et lancé leur cri de cœur à l’endroit des autorités locales et étatiques ».

     »Nous demandons la prise en charge de ces femmes victimes et traumatisées dont certaines sont défigurées et la prise en charge des orphelins de la défunte Awa Cissé », a plaidé Ndeye Marie Diédhiou, demandant également la prise en charge des enfants qui ont besoin d’un accompagnement psychologique.

     »Nous disons non à la souffrance silencieuse de la femme »,  »fini la peur »,  »la crainte et l’horreur qui hantent nos sommeil et gagnent de plus en plus nos cœurs »,  »Que le monstre disparaisse », ont crié en coeur les marcheurs.

    Ils ont également sollicité dans leur combat le soutien du président de la République et de son gouvernement pour disent -ils se départir définitivement de l’insécurité qui prend des proportions démesurées dans la commune de Kafountine.

    Le maire de Kafountine, David Diatta, a pris part à la marche.  »Les autorités sont conscientes de votre situation. Et, il faut que des mesures immédiates soient prises pour sécuriser les femmes de Kafountine mais également de toutes les régions du Sénégal », a plaidé M. Diatta.

    La commune de Kafountine est confrontée, depuis quelques jours, à une série d’agressions dont l’une des plus récentes a coûté la vie la dame Awa Cissé.

    IM/MNF/OID

  • SENEGAL-MUSIQUE-RECHERCHE / La journée d’études dédiée à Kiné Lam illustre « l’esprit d’ouverture » de la FASTEF (Doyen)

    SENEGAL-MUSIQUE-RECHERCHE / La journée d’études dédiée à Kiné Lam illustre « l’esprit d’ouverture » de la FASTEF (Doyen)

    Dakar, 29 juin (APS)- La “journée d’études” consacrée à l’œuvre artistique de la cantatrice sénégalaise Adja Kiné Lam qu’organise la Faculté des sciences et technologies de l’éducation et de la formation (FASTEF ex ENS) offre une manière d’illustrer avec perfection l’esprit d’ouverture à la société de cette institution universitaire, a indiqué son doyen Moustapha Sokhna.

    « En initiant cette journée avec la diva Kiné Lam, nous avons voulu montrer une faculté ouverte, ancrée dans ses traditions, une faculté ouverte à toutes les structures d’enseignements qui puissent inculquer à la jeunesse ce que nous avons de plus fort », a notamment déclaré le professeur Sokhna à l’ouverture de cette rencontre scientifique dont le thème porte sur  » Adja Kiné Lam ou l’enracinement et l’ouverture dans la musique tradi-moderne : pédagogie du beau et didactique du bien ».

    « Kiné Lam Mame Bamba est un fort symbole de ce que nous voulons pour la société sénégalaise »,  a dit Moustapha Sokhna, ajoutant que la FASTEF partage avec la cantatrice « les mêmes préoccupations » relatives notamment à l’éducation.

    Le directeur de l’école doctorale du groupe de recherche sur les expressions culturelles contemporaines (GRE2C) de l’université Cheikh-Anta-Diop (UCAD), Mor Ndao a dit trouver dans l’œuvre de Kiné Lam « les mêmes missions assignées à l’université », à savoir la défense de la culture africaine « tangible et intangible, matérielle et immatérielle ».

     » Kine Lam Mame Bamba, à l’image de Mada Thiam, de Soda Mama, a bercé nos moments de bonheur. Elle est un patrimoine tangible, un trésor vivant à préserver, valoriser et transmettre », a martelé l’historien.

    « Les artistes sénégalais et africains sont des bibliothèques ambulantes de la parole et du verbe, dans le sens où le verbe impose à l’individu un comportement à adopter », a soutenu la sociologue Maréma Touré Thiam, selon qui les artistes sont « les premiers enseignants de la société ».

    Venu représenter le secrétaire d’Etat à la Culture, Saliou Dieng s’est félicité de cette journée d’études qui « casse les barrières entre l’ université et la société, en posant ainsi une future collaboration entre le ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture et le monde académique ». 

     » Je rends grâce à Dieu. Je suis très émue d’être dans ce temple du savoir. Je ressens beaucoup de bonheur que je n’ai jamais eu », a confié l’artiste, se disant très émue pour cette journée d’études consacrée à son œuvre.

    Kiné Lam Mame Bamba ou Fatou Kiné Lam à l’état civil a entamé sa carrière artistique par le théâtre dans les années 1970.

    C’est en 1975 que les fans de la musique ont découvert sa voix avec le titre “Mame Bamba”, qu’elle avait chanté au stade Iba-Mar-Diop de Dakar, à l’occasion d’un concours musical.

    Elle entame en 1977 une carrière musicale proprement dite, avant d’intégrer l’année suivante, la Compagnie du Théâtre national Daniel-Sorano.

    Avec son premier album, “Dogo”, du nom de son défunt mari, elle dévoile ses talents en matière de musique moderne, après avoir consacré ses débuts à une musique purement traditionnelle, accompagnée d’instruments comme le tam-tam ou le xalam.

    Aidée de son mari Dogo et de son guitariste et chef d’orchestre Cheikh Tidiane Tall, Adja Kiné Lam réussira à créer en 1989 le groupe “Kaggu” (la bibliothèque en wolof)

    FKS/SMD

  • SENEGAL-SOCIETE / Plus de quatre mille usagers de drogues pris en charge dans les structures officielles en 2023 (ministère de la santé)

    SENEGAL-SOCIETE / Plus de quatre mille usagers de drogues pris en charge dans les structures officielles en 2023 (ministère de la santé)

    Dakar, 24 juin (APS) – Au total, 4253 patients ont été accompagnés en 2023 par les structures en charge des usagers de drogue, soit une hausse de plus 800 cas dont 7% de femmes, comparé à l’année précédente, a fait savoir, lundi, le chef de la division de la santé mentale au ministère de la Santé et de l’Action sociale, Jean Augustin Tine.

    « En 2022, on avait enregistré 3683 cas qui sont accompagnés dans nos structures. En 2023, on a eu 4253 cas, soit une augmentation de plus de 800 cas dont 7% de femmes », a-t-il déclaré.

    Selon lui, ces chiffres ne sont que la face visible car la majeure partie des usagers ne vienne pas dans les structures, compte tenu de la stigmatisation qui tourne autour de la problématique. D’où la nécessité, a t-il dit, de faire une enquête nationale sur la consommation drogue, pour aller vers l’élaboration d’un cadre politique et législatif devant encadrer cette consommation de drogue

    M. Tine s’exprimait à l’occasion de la conférence de presse organisée par le Centre de recherche et de formation des maladies infectieuses du centre hospitalier national universitaire de Fann (CRCF), en prélude de la Journée mondiale de lutte contre l’abus et le trafic de drogues, prévue mercredi.

    L’objectif de cette rencontre est d’échanger sur  »l’Initiative de Dakar face aux drogues en Afrique de l’Ouest 2024 », fruit des réflexions du colloque international sur les sciences sociales et drogues en Afrique francophone organisé du 21 au 23 mai 2024 à Dakar, a expliqué le docteur Albert Gautier.

    Elle vise à alerter sur l’urgence d’améliorer les réponses au niveau national et international, de renforcer les politiques de santé publique et de droits humains pour contrer ce fléau, a-t-il précisé.

    A ce propos, le médecin a indiqué l’Afrique n’est plus un continent de transit, mais plutôt un véritable bastion de consommateurs de drogues, le plus souvent aux composantes pharmacologiques inconnues, aussi bien en milieu urbain qu’en milieu rural.

    A l’en croire, « les autorités doivent se préparer dans les années à venir aux épidémies de drogue, en mettant en place des structures de traitement et d’accompagnement des addictions, en y intégrant nos réalités sociologiques et culturelles, dans une approche permettant de mieux encadrer les consommateurs de drogue ».

    Pour juguler ce fléau, « il faut, au-delà de la drogue, travailler sur l’humain en lui donnant des informations et des outils nécessaires pour le résonner », a pour sa part souligné le professeur Idrissa Ba.

    Pour la psychiatre Aida Sylla, un accent particulier doit être mis sur la santé mentale des jeunes, à travers notamment le renforcement des programmes et structures de prise en charge.

    Selon l’adjointe au coordonnateur du Conseil interministériel sur la lutte contre la drogue, le commissaire principal de police Mame Ndéo Sène, « la réponse doit être collective ». « Les importantes saisies de drogues enregistrés récemment montrent à suffisance de l’ampleur du phénomène et de l’l’obligation pour tous les acteurs de redoubler d’efforts en se focalisant aussi sur la répression que sur la prise en charge psychologique et sociale », a-t-elle avancé.

    MK/OID/AKS

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La convocation de deux journalistes à la gendarmerie en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La convocation de deux journalistes à la gendarmerie en exergue

    Dakar, 31 mai (APS) – La livraison de vendredi de la presse quotidienne traite de divers sujets dont celui portant sur la convocation de deux journalistes par la gendarmerie, sur fond d’une polémique liée à l’affectation du chef d’état-major de l’armée de terre comme attaché militaire en Inde.

    « Deux journalistes dans l’œil du cyclone », affiche le quotidien L’As au sujet de la convocation des directeurs de publication du quotidien Tribune et du journal Le Quotidien, mercredi, à la section de recherches de la gendarmerie.

    Pape Moussa Traoré, du quotidien privé Tribune, « a été auditionné avant d’être libéré tandis que [le directeur de publication du journal Le Quotidien] devrait se rendre, aujourd’hui [vendredi], dans les bureaux des enquêteurs de la gendarmerie », rapporte L’As.

    « Pape Moussa Traoré a été convoqué après la publication à la une du journal de D-Média d’un article relatant les raisons de la mutation du général Souleymane Kandé en Inde », précise L’Observateur. Il ajoute que c’est aussi cette affaire qui vaut au directeur de publication du journal Le Quotidien, Mohamed Guèye, d’être convoqué par la gendarmerie.

    Vox Populi fait observer que le traitement de l’affaire du général Kandé « prend une tournure judiciaire », un développement qui conduit la Coordination des associations de presse (CAP) du Sénégal à appeler à  « un changement systémique ».

    Le Quotidien, un des publications concernées par cette affaire, se fait aussi l’écho de la réaction de la Coordination des associations de presse, structure regroupant plusieurs acteurs des médias. Cette dernière « invite les nouvelles autorités à tirer les leçons de leur passé récent ».

    La CAP fait ainsi allusion aux déboires passés du duo Bassirou Diomaye Faye-Ousmane Sonko, arrivés au pouvoir en mars 2024 après un parcours dans l’opposition parsemé d’embûches judiciaires.

    « La presse dans le dur »

    « Après l’activiste Bah Diakhaté, le régime de Diomaye Faye inaugure ses dossiers judiciaires avec les journalistes », note Bès Bi Le Jour, quotidien selon lequel les organisations de presse se mobilisent déjà et « dénoncent ces arrestations ».

    « La presse dans le dur », titre Source A sur ce sujet, le quotidien Enquête insistant : « Sale temps pour la presse ! », avant d’évoquer, dans ses pages intérieures, une « guerre froide entre pouvoir et contre-pouvoir ».

    Selon cette publication, les relations entre la presse et le nouveau pouvoir « risquent de se dégrader, en raison de fortes tensions liées à la pression fiscale et le placement en garde-à-vue du directeur de publication de La Tribune dans l’affaire du général Kandé ».

    « Pour beaucoup de spécialistes, poursuit le quotidien Enquête, l’Etat doit faire preuve de sérénité, et la presse de responsabilité, dans le but d’éviter toute confrontation nuisible à la démocratie ».

    Walfquotidien recentre le débat sur la réforme de la justice, au menu de l’actualité depuis quelques jours, avec la tenue des assises de la justice, convoquées par le président Bassirou Diomaye Faye. Le journal laisse entendre que les ambitions de réforme, dans ce domaine, s’accompagnent de « la crainte d’une indépendance totale de la justice ».

    « Sauf extraordinaire, les assises de la justice ne devraient pas déboucher sur une indépendance absolue de la justice », écrit Walfquotidien. Et d’ajouter qu’à l’instar de ses prédécesseurs, l’actuel chef de l’Etat « redoute des juges hors contrôle ».

    « 267 milliards pour restructurer le réseau de transport à Dakar »

    L’Observateur s’intéresse à « l’état réel des finances publiques », en faisant notamment état d’une « baisse de la dette extérieure de -167,46 milliards de francs CFA », pour une dette intérieure de « 371,29 milliards de francs CFA ».

    Le journal, citant le rapport d’exécution budgétaire du premier trimestre 2024, soutient qu’à fin mars 2024, « les objectifs fixés pour le premier trimestre en mobilisation de ressources, comme l’exécution des dépenses, ont été presque atteints, malgré le contexte électoral tendu ».

    Au sujet justement de cette présidentielle tenue le 24 dernier, L’info annonce que l’Union européenne vient de rendre public son rapport final sur cette élection, un document qui « détermine les forces et les faiblesses » du système sénégalais.

    Le rapport de l’UE « revient sur le déroulement de tout le processus électoral durant la présidentielle et […] porte pas moins de 23 recommandations, dont 8 sont jugées prioritaires », indique L’info.

    Le quotidien Kititik’, en prélude à la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le tabac, alerte sur le fait que ce produit « tue à petit feu au Sénégal ». « Un simple détour au service pneumologie de l’hôpital Fann permet de mesurer l’ampleur des dégâts avec des malades qui tombent comme des mouches suite aux effets néfastes de la nicotine ».

    Le Soleil annonce que le CETUD, Conseil exécutif des transports urbains de Dakar, a lancé, hier jeudi, la première phase d’un projet de réhabilitation de l’échangeur de Hann et d’autres sites. Le journal relève, à propos du réseau de transport en commun de Dakar de manière générale, que « 267 milliards de francs CFA [sont requis] pour tout restructurer ».

    BK