Catégorie : Uncategorized

Podor, 15 déc (APS) – Le conseil départemental de Podor (nord) a octroyé vendredi  du matériel médical au centre hospitalier régional de Ndioum (CHRND),  »afin de relever [son] plateau technique et améliorer la qualité des soins ».

Le don a été remis lors d’une cérémonie présidée par Ibrahima Malick Sy, venu représenter Mamadou Dia, le président du conseil départemental.

 »Ce lot de matériels d’une valeur de 9 millions 780 mille 468 F CFA fait suite à deux autres remis au centre hospitalier régional de Ndioum, qui a été [appuyé pour] un montant global de 47 millions 821 mille FCFA d’investissement par le conseil départemental », a révélé le président de la commission de gestion de matériel, Ibrahima Malick.

 »Cette action s’inscrit dans le cadre de l’amélioration des soins au CHRND et dans l’objectif fixé par le conseil départemental, à savoir : zéro évacuation hors du territoire départemental », a rappelé M. Sy.

Selon le directeur de l’hôpital, Abdoulaye Sène, « 2023 a été une année faste pour la direction et tout le personnel. Nous avons senti la mobilisation et le soutien du conseil départemental à nos côtés, à travers la personne de Mamadou Dia, par ailleurs président du conseil d’administration de l’hôpital, dans un esprit participatif » .

 »Nous avons bénéficié de son appui dans la réalisation de la salle du scanner pour un montant de plus de 17 millions [francs CFA]. Qu’il soit remercié pour toutes les actions qu’il fait en direction des populations, surtout pour la banque de sang », a ajouté le directeur de l’hôpital de Ndioum.

Le matériel est composé d’un moteur chirurgical perforé, d’une boîte de microchirurgie, d’un manodétenteur avec barboteur d’oxygène, d’un tablier plombé pour protection au rayon x, d’un nébuliseur, de boîtes de chirurgie buccale et d’un congélateur à usage médical pour la conservation de plasmas sanguins de 500 litres, renseigne une note de présentation remise à la presse.

Le secrétaire général du conseil départemental, Abdoul Aziz Ndiath, et des administrateurs de l’établissement public de santé ont assisté à la rencontre de même que le président de la commission médicale d’établissement, ainsi que des élus locaux.

Le directeur de l’hôpital a promis qu »’un bon usage sera fait du matériel reçu ».

AHD/SKS/ASG

Saint-Louis, 13 déc (APS) – L’Etat du Sénégal a acquis du matériel de lutte contre la pollution en mer d’une valeur de 800 millions de F CFA, a indiqué le  Capitaine de vaisseau Mamadou Ndiaye, secrétaire général de la Haute autorité chargée de la coordination de sécurité maritime, de la sûreté maritime et de la protection de l’environnement marin (HASSMAR).

Il s’exprimait en marge d’un exercice sur table de simulation de situation d’urgence organisée du 12 au 14 décembre par la HASSMAR en présence du gouverneur de Saint-Louis, Alioune Badara Sambe, des autorités locales et des forces de l’ordre.

 »L’Etat a consenti de gros efforts, nous venons d’acquérir d’importants matériels, d’importants équipements contre la pollution composée de barges côtiers et hôteliers mais aussi d’escrimeurs de groupe électrogènes », a dit Capitaine Ndiaye.

 »Ces équipements extrêmement importants sont à Dakar et seront mis à la disposition des régions en cas de besoin », a-t-il ajouté rappelant que ces genres d’exercice se sont toujours tenus à Dakar.

Revenant sur cet exercice de simulation de catastrophe, il souligne que  »la ville de Saint-Louis attend avec impatience l’exploitation de son gaz au large et cela va engendrer un afflux de navires qui vont augmenter les risques liés à la pollution et aux accidents ».

 »C’est un exercice à caractère pédagogique qui vise d’abord à faire jouer à chaque administration son rôle dans l’action qui est la sienne dans le respect de ses responsabilités propres  », souligne-t-il.

Il vise également à  »permettre au gouverneur de coordonner un incident majeur qui se passe en mer ».

Le gouverneur Alioune Badara Sambe a salué cette initiative qui montre que  »les autorités ont pris les devants pour rassurer les populations quant à la capacité de réaction du pays face à d’éventuels catastrophes en mer ».

Il souligne que les ressources humaines sont déjà présentes dans la région de Saint-Louis.

AMD/OID

Richard-Toll,  9 déc (APS)- La commune de Richard-Toll s’est vue doter d’une case des tout-petits, fruit d’un partenariat entre le gouvernement du Sénégal et l’Agence coréenne de coopération internationale, KOICA, a constaté l’APS.

La cérémonie d’inauguration de l’infrastructure de la préscolaire a eu lieu vendredi, en présence de la directrice générale de l’agence nationale de la petite enfance et des cases de tout-petits, Maimouna Cissokho Khouma, du représentant résident de la KOICA, Dongrib Kim, de la représentante résidente de l’UNICEF, Sylvia Danailov, ainsi que des autorités administratives et d’autres partenaires.

 » Ceux qui ont construit cette case sont là avec nous pour accompagner le Sénégal dans ce noble chantier pour le développement de la petite enfance » s’est réjouie la directrice générale de l’agence nationale de la petite enfance et des cases de tout-petits.

Maimouna Cissokho Khouma a estimé que « ces partenaires souhaitent du meilleur aux jeunes pour les accompagner à apprendre dans les conditions optimales », devant permettre aux tout-petits de pouvoir bénéficier « les mêmes avantages pour étudier et réussir.

Elle a indiqué que cette infrastructure entre dans le cadre d’un projet financé par la République de Corée pour la période 2019-2023, visant à améliorer la qualité de la prise en charge de la petite enfance et la gouvernance des structures.

A terme, le projet devra permettre la construction de huit cases des tout-petits dont cinq déjà réceptionnées dans les départements de Louga et Dagana, a relevé Mme Khouma.

La Cheffe de la section Education au niveau l’UNICEF, Sara Poehlman s’est félicitée de cette infrastructure qui « (…) contribuera au développement du capital humain pour les générations futures ».

L’adjoint au préfet du département de Dagana, Hubert Lazard Faye, a relevé que cette inauguration « symbolise d’une manière concrète l’importance que l’État accorde au secteur de l’éducation et au sous-secteur de la petite enfance ».

OG/AMD/SMD

Saint-Louis, 8 déc (APS) – L’Université Gaston Berger de Saint-Louis (nord) a abrité, vendredi, un atelier de validation des offres de formation de l’Unité de formation et de recherche (UFR) des sciences de l’éducation, de la formation et du sport (SEFS), a constaté l’APS.

‘’Aujourd’hui, nous sommes là pour procéder à la validation des offres de formation de l’UFR des SEFS, qui s’inscrit dans le cadre de la diversification et de l’innovation’’, a déclaré le directeur de ladite UFR, Professeur Assane Diakhaté.

Le Pr Diakhaté s’entretenait ce vendredi avec des journalistes, en marge de la cérémonie d’ouverture de cette activité qui s’est tenue dans les locaux du Centre d’excellence africain en mathématiques, informatique et TIC (CEA-MITIC) de l’UGB. Une rencontre durant laquelle la question de la santé mentale a été largement évoquée.

‘’Nous sommes partis d’une analyse des besoins socio-économiques mais aussi en partant de cet objectif de participer au développement du capital humain du Sénégal. Nous avons constaté qu’au Sénégal et presque dans beaucoup de pays, cette question très importante de la santé mentale, de la psychologie en général est laissée en rade’’, a expliqué le Pr Diakhaté. Dans le domaine de la psychologie, seule l’université de Dakar a ouvert un département et cette ouverture est restreinte, a-t-il déploré.

L’UGB, dans le cadre de sa montée en puissance, et à travers l’UFR SEFS, a jugé nécessaire de développer une licence pour ouvrir des spécialités en neuroéducation, en psychologie clinique, en santé mentale mais aussi en psychologie du sport, a-t-il révélé. Ce sont ces domaines-là qui ont été ciblés pour offrir d’abord les bases d’une formation en licence, a-t-il précisé. ‘’Ensuite, nous avons également, dans le domaine des sciences et techniques, des activités physiques et sportives, une licence en éducation et motricité », a-t-il ajouté.

Il a signalé que « cette licence a été accréditée par l’Autorité nationale d’assurance qualité » (ANAQ). Il a rappelé que la question de la santé mentale est devenue une problématique mondiale.

Le vice-recteur de l’UGB, Professeur Saliou Diouf, le directeur de l’Institut national supérieur de l’éducation populaire et du sport (INSEPS), Professeur Souleymane Diallo, la représentante du ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection des enfants, Mariétou Diaw, entre autres personnalités, ont pris part à cet atelier.

CGD/AMD/ASG