Catégorie : Uncategorized

  • SENEGAL-AFRIQUE-JEUNESSE / Sobel Azil Ngom : « Responsabiliser les jeunes », et non  les considérer comme un « éternel groupe de bénéficiaires »

    SENEGAL-AFRIQUE-JEUNESSE / Sobel Azil Ngom : « Responsabiliser les jeunes », et non les considérer comme un « éternel groupe de bénéficiaires »

    Dakar, 28 nov (APS) – Le directeur exécutif du consortium « Jeunesse Sénégal », Sobel Azil Ngom, a insisté, lundi,  sur la pertinence pour les dirigeants politiques en Afrique de « responsabiliser davantage la jeunesse sur le continent, de plus en plus bien formée et outillée », au lieu de la considérer comme un « éternel groupe de bénéficiaires ».

    « Les dirigeants politiques doivent davantage responsabiliser les jeunes qui sont de mieux en mieux formés et outillés, en leur permettant d’accéder aux cercles de décisions », a dit M. Ngom.

    S’exprimant lors d’un panel en marge du neuvième Forum de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique, intitulé « dynamiques humaines et sécurité en Afrique », Sobel Aziz Ngom pense que le fait de responsabiliser la jeunesse formée et outillée devrait offrir à cette dernière  l’opportunité de « servir cette autre jeunesse gagnée par l’émigration irrégulière, l’extrémisme violent et la cybercriminalité ».

    Dans un continent majoritairement jeune, Sobel Aziz Ngom estime que « ce serait dommage de continuer à voir que ses dirigeants sont de plus en plus vieillissants ».

    Le directeur exécutif du consortium Jeunesse Sénégal plaide également pour une révision du droit de la mobilité entre les pays développés et ceux dits en voie de développement.

    Dans une approche sémantique, il a déploré le fait que l’on appelle les Européens en Afrique des « expatriés », alors que les Africains vivant en Europe sont désignés sous le vocable de « migrants ».

    « Il est plus facile pour un dealer de drogue d’un pays européen de voyager au Sénégal qu’un docteur africain en bio chirurgie de se rendre en Europe », regrette-t-il.

    Se disant nostalgique de l’éducation populaire qui était en vogue en Afrique dans les années 1970, et que l’on doit réviser en fonction des réalités actuelles, M. Ngom note que « si l’école (formelle) n’est pas accessible à tout le monde, l’éducation qui constitue le levier le plus fonctionnel doit être encouragée à travers notamment des mécanismes communautaires et endogènes ».

    « On est en train de faire une Afrique sans l’Afrique »

    Sobel Aziz Ngom s’est également attardé sur l’importance de déconstruire certaines terminologies de la littérature occidentale sur l’Afrique et qui ne traduisent pas très souvent la réalité sur le continent.

    Il en veut pour preuve le terme « Sahel » utilisé par les instances internationales en termes de sécurité et qui serait plus une » construction géopolitique qu’une réalité de terrain à laquelle les Africains ne s’identifient pas », a-t-il fait valoir.

    Dans cette perspective, le directeur de l’Institut Timbuktu, Bakary Sambe, a relevé la nécessité de concilier « les approches internationales et les perceptions locales » en matière de culture de la paix et de la sécurité.

    L’universitaire a déploré le fait que « des solutions soient conçues en dehors de l’Afrique, et très souvent sans les Africains ».

    La sociologue Maréma Touré Thiam s’est interrogée pour sa part sur la place de l’Afrique dans le multilatéralisme.

    « On est en train de faire une Afrique sans l’Afrique », fait-t-elle observer, avant de se poser la question suivante : « A quand va-t-on s’attaquer aux multitudes de solutions qui ont été ébauchées durant les dernières éditions du forum pour penser à leur mise en œuvre concrète ? »

     La question de la justice sociale en Afrique a aussi préoccupé Mme Thiam, selon qui « beaucoup pensent que la Justice n’est pas souvent juste » en Afrique.

    SMD/ABB/ASG

  • SENEGAL-CULTURE / Métissons 2023 : le statut de l’artiste au menu d’un panel

    SENEGAL-CULTURE / Métissons 2023 : le statut de l’artiste au menu d’un panel

    Saint-Louis, 26 nov (APS) – Un panel consacré au statut de l’artiste sénégalais, s’est tenu samedi à l’Institut français de Saint-Louis (nord), dans le cadre des activités de la 13eme édition du festival Métissons, a constaté l’APS.

    Le statut de l’artiste au Sénégal, a été le thème de ce panel qui a vu la participation de la directrice du Centre culturel régional de Saint-Louis, Mme Sira Bâ et d’autres acteurs de la culture.

    Président de l’Association des métiers de la musique du Sénégal (AMS), Daniel Gomes salue la pertinence du thème choisi pour ce panel.

    ´´On a trouvé pertinent de traiter cette année du statut de l’artiste qui  a été voté depuis 2020 mais que très peu d’artistes savent quel est le contenu, qu’est-ce que ça leur apporte ‘´, a déclaré à l’APS M. Gomes.

    Membre du conseil d’administration de la Société sénégalaise du droit d’auteur et des droits voisins (SODAV), l’artiste-musicien est d’avis que les travailleurs du secteur de la culture ont droit à une protection sociale.

    ‘’Alors que l’esprit de la loi sur le statut de l’artiste n’insiste pas sur le fait juste d’avoir une carte professionnelle mais sur le fait de comment peut-être traiter le travailleur du secteur de la culture qu’il sache qu’il est aujourd’hui avec une présomption de salariat c’est-à-dire qu’il a droit à une protection sociale à savoir caisse de sécurité sociale, retraite comme n’importe quel travailleur du Sénégal beaucoup ne le savent pas’’, a-t-il révélé insistant sur la nécessité de formaliser les contrats.

    Ce panel, ajoute-t-il, rentre dans le cadre d’une convention signée entre l’AMS et Métissons justement pour que le festival ne soit pas seulement un cadre festif mais que ce soit aussi un cadre d’échanges, un cadre de rencontres mais également un cadre de prise d’informations.

    Au Sénégal, la loi sur le statut de l’artiste et des professionnels de la culture a été votée à l’Assemblée nationale le 30 décembre 2020 et promulguée par le président de la République le 13 mars 2021. Elle prévoit un droit à la protection sociale pour tous les acteurs culturels.

    Le festival Métissons est un événement culturel qui rassemble des artistes locaux et du monde entier. Lequel événement qui se tient pendant 48 heures est une grande occasion pour les organisateurs de pouvoir montrer la culture saint-louisienne.

    CGD/AMD/AKS

  • SENEGAL-RELIGION-POLITIQUE / Saint-Louis : les Evêques plaident le respect des lois pour des élections transparentes

    SENEGAL-RELIGION-POLITIQUE / Saint-Louis : les Evêques plaident le respect des lois pour des élections transparentes

    Saint-Louis, 20 nov (APS) – Les Évêques de la Conférence épiscopale ont invité samedi à Saint-Louis (nord), les acteurs politiques sénégalais, au respect des lois et règlements en vue de garantir la tenue d’une élection présidentielle transparente, a déclaré Monseigneur André Guèye, deuxième Vice-président de la Conférence épiscopale.

    Lisant le communiqué final de la Conférence épiscopale du Sénégal, de la Mauritanie, du Cap-Vert et de la Guinée-Bissau, Mgr André Guèye insiste sur l’appel ‘’pressant’’ des Évêques à la paix et au dialogue.

    S’arrêtant sur « le cas particulier du Sénégal qui se prépare à l’élection présidentielle dans quelques mois, les Évêques invitent tous les acteurs, surtout politiques, au respect des lois et règlements en vue de garantir la tenue d’élections transparentes dont l’issue respecte la libre volonté et le choix du peuple ».

    Face au climat social et politique tendu ça et là dans leurs pays respectifs, les Évêques réitèrent leur pressant appel à la « paix et au dialogue. Ils dénoncent toute attitude qui prône la violence et la discorde’´, a insisté l’Évêque de Thiès par ailleurs administrateur apostolique du Diocèse de Saint-Louis.

    Cette assemblée de l’année pastorale 2023-2024, a été également une occasion pour les Évêques d’échanger sur d’autres aspects à savoir le phénomène de l’émigration irrégulière, la situation au Proche orient mais aussi et surtout la recherche de la paix dans la sous-région.

    Le président de la Conférence épiscopale, le Cardinal Arlindo Gomes Furtado, Évêque de Santiago (Cap-Vert) et son premier vice-président Monseigneur Paul Abel Mamba par ailleurs Évêque de Tambacounda entre autres ont pris part à cette Assemblée.

    La session ordinaire de la Conférence épiscopale qui se tient dans le Diocèse de Saint-Louis depuis le 13 novembre 2023 a été clôturée dimanche avec une messe.

    CGD/AMD/MTN

  • SENEGAL-SPORT-LUTTE / Lac de Guiers II vainqueur devant Sitteu par avertissement

    SENEGAL-SPORT-LUTTE / Lac de Guiers II vainqueur devant Sitteu par avertissement

    Dakar, 19 nov (APS) – Le chef de file de l’écurie Waalo Lac de Guiers II est sorti victorieux de son combat contre Sitteu de l’écurie Lansar qui a concédé un avertissement pour passivité au cours d’un face à face disputé jusqu’au terme du temps règlementaire.

    Lac de Guiers II enregistre ainsi une quinzième victoire en 20 combats. Le leader de l’écurie Waalo n’a pas pour autant  convaincu les amateurs de lutte, vu la différence de gabarie par rapport à son adversaire.

    MTN